Après plus de trois ans d’attente, voire d’impatience au niveau du corps des magistrat, le statut particulier de ces derniers vient d’être approuvé par le premier magistrat du pays, le président Abdelmadjid Tebboune.
Ainsi, ce dimanche 19 octobre 2025 et lors d’un Conseil des ministres consacré à plusieurs dossiers, le chef de l’État, vient de donner son «feu vert» pour la promulgation de ce statut, tant attendu par cette corporation, notamment le Syndicat national des magistrats (SNM).
Le président Tebboune insiste sur ces aspects
En effet et selon le communiqué de la Présidence de la République, le président Tebboune en sa qualité de premier magistrat du pays, et conformément à l’engagement pris lors de la cérémonie d’ouverture de l’année judiciaire 2025-2026, décide d’approuver cette loi organique, laquelle faut-il le rappeller, était en « stand-by » depuis 2022.
La même source mentionne également que le chef de l’État, a instruit le gouvernement, notamment le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, d’accorder la «plus grande importance » au statut social des magistras, notamment en matière de retraite et de logement. Le président Tebboune, a également instruit son ministre de la Justice de faire en sorte que les magistrats diplômés puissent effectuer une période de stage pratique, avant leur prise de fonctions.
Priorité aux pôles spécialisés
Par ailleurs, le Président de la République a instruit le gouvernement d’adopter pour système des pôles judiciaires spécialisés, car il constitue le cadre optimal pour la pratique judiciaire, permettant aux juges de bénéficier d’une formation pratique avancée pour faire progresser la justice.
Pour rappel et lors de l’ouverture de l’année judiciaire 2025-2026, le président Tebboune s’est dit « convaincus du rôle vital de la magistrature, nous avons constamment insisté, dans les directives adressées au Gouvernement, sur la nécessité de bien prendre en charge les fonctionnaires du secteur de la justice et de poursuivre les efforts visant à moraliser l’action judiciaire et à la promouvoir en termes de qualité et d’efficacité », a affirmé le président de la République, soulignant l’importance de « prendre en charge les besoins courants des magistrats afin de leur permettre de se consacrer entièrement à leurs missions ».