Au moment où le mouvement terroriste « MAK » s’apprête à commettre la pire trahison de l’histoire de l’Algérie contemporaine, en proclamant unilatéralement une sordide « indépendance » de la Kabylie, cette dernière répond fièrement au lugubre Ferhat Mhenni.
Ainsi, les habitants de Tizi-Ouzou et d’autres contrées de la Kabylie profonde répondent par un slogan fort «pour une Algérie une et indivisible». D’ailleurs, ce slogan qui rassure que les Kabyles sont profondément attachés au principe de l’unité nationale flottent à l’entrée des villes de la wilaya.
La « Kabylie profonde » crie son amour pour l’Algérie
En effet, c’est le cas à Ait Yahia Moussa, berceau de la guerre de Libération nationale qui a vu naître Krim Belkacem, l’un des six hommes historiques qui ont déclenché la guerre pour chasser le colonialisme français et libérer l’ Algérie, ou encore son camarade de combat Ali Mellah, lui aussi futur colonel de l’Algérie combattante où l’on voit ces banderoles flotter et rappeler aux habitants que la Kabylie est partie intégrante de ce vaste et beau pays irrigué par le sang d’un million et demi de martyrs.

C’est dire que la habitants de la cette région héroïque ne se laissent pas entraîner dans une telle « aventure » concoctée par des puissances étrangères dans des salons feutrés de l’Occident. Il est vrai que cette « annonce » est un non-événement pour diverses raisons car les habitants de Tizi-Ouzou et d’ailleurs savent que ce complot ne vise qu’à fractionner cette terre reconquise après 132 ans de colonialisme sauvage et destructeur.
«La Kabylie est partie intégrante de l’Algérie »
Par ailleurs, dans les cafés, dans les transports publics et sur les réseaux sociaux, les discussions tournent autour de non apprécier une telle « scission » et « détachement » de la Kabylie de l’Algérie mais surtout de la façon de faire barrage à ce projet suicidaire. «Nous sommes kabyles et nous sommes Algériens. Nous n’avons pas besoin de leçon de n’importe qui qu’il que soit son rang. La Kabylie est partie intégrante de la nation algérienne», affirme-t-on.
D’autres, soutiennent que « Si lors des accords d’Evian, Krim Belkacem a refusé tout compromis en face des négociateurs de la partie française ne cédant un pas de ce beau pays surtout en lui proposant l’indépendance du Nord de l’ Algérie sans le Sahara, c’est qu’il a refusé que la Kabylie soit indépendante toute seule parce que le combat qu’il a mené avec ses frères du Nord, de l’ Est, de l’ Ouest et du Sud était pour l’indépendance complète et entière de l’ Algérie. Et ce n’est pas soixante ans après que l’idéal de ces grands Hommes sera trahi », explique un jeune homme attablé à son vis à vis dans un coin d’un café à Tizi-Ouzou.
Une initiative patriotique lancée
D’ailleurs, pour rejeter cette » séparation » de la Kabylie de l’ Algérie, des appels sont lancés sur les réseaux sociaux d’accrocher sur les toits, devant les devantures des commerces et des balcons l’emblème national pour donner une gifle cinglante à ces aventuriers et à leur idée « d’indépendance ».
En outre, certains maires ont appelé à mobiliser leurs concitoyens et organiser des marchés dénonçant cette « indépendance » et faire barrage à ce projet suicidaire dans les chefs-lieux des 67 communes de la wilaya. C’est pour signifier à ce groupuscule qu’il ne représente à rien aux yeux des milliers d’habitants de la Kabylie profonde dont l’amour pour leur patrie n’est pas démontrer en quelques lignes d’une part, et d’autre part que la Kabylie est partie intégrante d’un pays qui a arraché sa totale indépendance grâce à des sacrifices inimaginables et indescriptibles et un combat national commun de tous les Algériens du Nord au Sud et d’ Est en Ouest. Au finish, cette question d' »indépendance » n’emballe que les égarés auxquels on a mis des œillères
