Après une absence de cinq ans, le festival culturel national du film Amazigh (FCNFA) regagne la capitale du Djurdjura. La 18ème édition est programmée du 26 au 30 octobre 2024 à Tizi-Ouzou.
A cet effet, le commissaire du festival, Amer Tribeche et la directrice de la culture de wilaya, Mme Nabila Goumeziane, ont animé, conjointement, ce matin, à 11h, un point de presse à la cinémathèque Djurdjura.
Hommage à Belkacem Hadjadj
En effet, la directrice de la culture, la première à prendre la parole, est revenue sur l’absence de ce festival dont la dernière édition remonte à 2019, causé notamment pas la Covid-19. « Après une rupture de plus de quatre ans en raison de la pandémie de la Covid-19, la 17e édition ayant eu lieu début 2019, le festival revient cette année pour mettre à l’honneur des productions cinématographiques produites dans les différentes variantes de tamazight » a-t-elle affirmé, expliquant que cette nouvelle édition sera un hommage à l’une des figures du cinéma Algérien, en l’occurrence Belkacem Hadjadj. « Ce festival sera un hommage à Belkacem Hadjadj, en signe de reconnaissance pour ce qu’il a donné au cinéma Algérien, pour la culture et la mémoire collective », a-t-elle ajouté. « Ce festival est là pour la promotion de la culture amazigh, c’est aussi un moment d’échange sur le cinéma et la culture », a-t-elle en outre expliqué.
Seize films en compétition
Le commissaire du festival, Amar Tribeche est revenu quant à lui, sur le festival, expliquant que 16 films sont en compétition à savoir 04 films d’animation, 04 films documentaires, 04 courts métrages et 04 long-métrages. « Ce qui est bien, il s’agit de films réalisés, en majorité, par des jeunes. Et nous avons travaillé en direction des jeunes afin d’assurer la relève », a-t-il estimé, avant de saluer les dernières décisions de l’Etat d’encourager le cinéma. « L’ouverture récente de l’institut national du Cinéma est plus qu’un acquis surtout qu’il porte le nom d’un cinéaste encore vivant, Lekhdar Hamina », a-t-il relevé, estimant qu’« avec cet institut, les choses vont pouvoir changer positivement pour le cinéma dans notre pays surtout, sur le plan formation ».

Des ateliers de formation prévus
A noter que pour ce qui est des films en lice, les public aura à découvrir « Yettazal W-ccen, Later n’tjaddit, Azetta, Amechehah, Tuzyint, Atmaten, Mazigh, Le chemin vert, Souvenir Sanglant, Lexda3 GGer Watmaten, Anwai D Agellid nTezgi, La Kaza Blance, Hucdardam, Le Chant de la Sirene, Libre et Argu. E outre, il y’a lieu de souligner que les projections se feront à la cinémathèque de la ville et à la cinémathèque Djurdjura de 10h à 12h et de 13h30 à 17h.

Également, en prévision de ce festival, les organisateurs ont informé de l’ouverture des inscriptions aux ateliers de formation au profit des cinéastes, comédiens, amateurs et étudiants. Les intéressés peuvent s’inscrire pour les masters class « Produire un film » encadré par le producteur Nasser Yahmi, « assistant réalisateur » encadré par Nadir Hadef (réalisateur), ou aux ateliers « écriture de scénario et réalisation » encadré par Yazid Arab (réalisateur), ou bien « initiation aux techniques de cinéma au profit des jeunes » encadré par Hakim Abdelfatah (Directeur production réalisateur).
K.T