Le FFS fustige les avant-projets de lois des partis politiques et associations

Le Front des forces socialistes (FFS), a vivement fustigé le contenu des avant-projets de lois relatifs aux partis politiques et aux associations.

Ainsi, lors des travaux de la session extraordinaire du Conseil National de cette formation politique, qui ont eu lieu ce vendredi 7 février 2025, le Premier Secrétaire du parti, M.Youcef Aouchiche, a pour ainsi dire « sorti l’artillerie lourde» pour critiquer ces avant-projets de loi.

Des outils «embrigadement»

En effet, M.Aouchiche, considère qu’en l’état, ces textes de loi sont «en totale contradiction avec les engagements pris par le pouvoir en place, à sa tête le chef de l’Etat, pour le changement de mœurs politiques dans le pays à travers une démarche d’ouverture et de dialogue», a-t-il estimé.

Pour l’orateur, les premières moutures de ces avant-projets, traduisent une volonté manifeste d’«embrigadement de la société», de «contrôle total» des libertés fondamentales et d’«affaiblissement» des partis politiques, en les réduisant à de «simples extensions administratives», totalement «soumises à la tutelle» du ministère de l’Intérieur, anéantissant ainsi toute forme d’indépendance et d’autonomie politique.

«Restaurer la confiance et l’espoir»

Dans la foulée, M.Youcef Aouchiche, plaidera pour l’adoption d’une démarche politique qui permette de «restaurer l’espoir et la confiance» envers les institutions publiques et envers la politique en général. «Il est crucial, à ce stade, alors que le pays fait face à d’immenses défis, de prendre conscience de la nécessité d’un changement de cap afin de redonner du sens à l’action politique et permettre l’enracinement de la démocratie et l’édification de l’Etat de droit», a-t-il appelé.

Le Premier Secrétaire du Front des forces socialistes, soulignera également le caractère «urgent» de rétablir un rapport de confiance entre le peuple et ses institutions, tout en insistant sur le fait que ce but ne peut être réalisé avec de partis politiques, réduits à «de simples appareils ou à des instruments subordonnés à l’administration», destinés à «maquiller ou à servir de caution à une façade démocratique», affirmera M.Aouchiche.

Pour rappel, et lors de son entrevue avec le Président de la République, M.Abdelmadjid Tebboune, le FFS avait déjà fait part de son insatisfaction» et ses «inquiétudes» quant aux moutures élaborées. Toutefois, cette formation politique, a fait état de son «profond espoir» de voir ses «lacunes» et «carences» corrigées lors de la version finale.

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