Le Premier ministre, Aimen Benabderrahmane : « Nous visons à bannir le népotisme et le clientélisme et à mettre la politique à l’abri de l’argent sale »

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Le lancement officiel de la Stratégie nationale de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, a eu lieu aujourd’hui, samedi 15 juillet, au niveau du Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal à Alger.

En effet, à cette occasion, le Premier ministre, Aimen Benabderrahmane, en sa qualité de représentant du chef de l’Etat, a relevé que cette stratégie a fait l’objet de larges consultations nationales et internationales.

Un « document contraignant » élaboré

Ainsi, pour l’orateur, elle constitue l’une des lignes directrices qui seront adoptées au niveau des établissements publics, du secteur économique public et privé et de la société civile, toutes franges confondues.

« Le président de la République, a inscrit la lutte contre la corruption et la moralisation de la vie socioéconomique au cœur de son plan d’action annuel », a-t-il soutenu.

Ainsi, pour le représentant du chef de l’Etat à cette cérémonie, la Stratégie nationale de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption sera désormais un « document contraignant pour toutes les parties, dont il convient de suivre la mise en œuvre selon les indicateurs mesurables prévus en vertu des systèmes de suivi et d’évaluation accompagnant la stratégie pour la période 2023-2027, et ce, sous la supervision d’une instance nationale composée de divers acteurs officiels et partenaires sociaux, conduite par la présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption », a soutenu le Premier ministre.

Récupération des fonds détournés: L’ hypocrisie occidentale mise à nue

M. Benabderrahmane, ajoutera également que mes mécanismes mis en place, visent à « à bannir le népotisme et le clientélisme et à mettre la politique à l’abri de l’argent sale. Des acquis dont le président de la République a été l’initiateur, à travers ses décisions strictes, qui ont permis d’assainir l’action politique en l’éloignant de tout ce qui est susceptible de l’entacher ou de la détourner de sa vocation de faire prévaloir l’intérêt suprême du pays ».

Le premier ministre, estimera qu’il « n’est pas normal que des pays nous demandent de lutter contre la corruption et refusent de nous assister pour récupérer ces fonds détournés en offrant même parfois un refuge à cet argent détourné », a-t-il déclaré à ce propos. « Les institutions internationales et les pays qui ont tiré avantage en domiciliant ces fonds doivent nous aider pour les récupérer », a encore ajouté le Premier ministre. Ce dernier, indiquera en outre que l’Algérie, veille à renforcer sa présence dans les forums internationaux et les organes africains de lutte contre la corruption, notamment le Conseil consultatif de l’Union africaine contre la corruption.

R.B

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