Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a donné ce dimanche 29 octobre, le coup d’envoi du projet de relance du barrage vert.
Ce dernier, vise à porter sa superficie de 3,7 à 4,7 millions d’hectares dans les zones steppiques à travers 13 wilayas, 183 communes et 1.200 localités.
Une superficie d’un million d’hectares sera reboisée par différentes espèces d’arbres, notamment fruitiers, qui ont une grande valeur économique et résistent mieux au climat steppique.
Toutefois, cette relance du barrage vert n’implique plus de planter n’importe quel arabe, mais plutôt favoriser des espèces génératrices de richesse et résistantes à la sécheresse et aux feux de forêts.
En effet, désormais la priorité sera donnée aux arbres rustiques, tels que les amandiers, cerisiers, pistachiers, l’olivier, a expliqué le directeur général des forêts (DGF).
Ainsi, cette approche « écologique et socioéconomique », selon le responsable de la DGF, s’axe également sur le développement de la culture de plantes aromatiques et médicinales, la culture de l’alfa et la promotion des activités artisanales utilisant les matières premières issues de ces espaces forestiers.
Le barrage vert couvre, d’est en ouest, les wilayas de Naâma, El Bayadh, Laghouat, Djelfa, Médéa, Bouira, M’sila, Batna, Khenchela, Tébessa, Sétif, Bordj Bou Arreridj et Biskra. Ce projet bénéficiera à plus de 7 millions d’habitants.
La concrétisation du projet de barrage vert dans le cadre de la nouvelle approche est assurée par les conservations des forêts, les directions des services agricoles des wilayas concernées et le Haut-commissariat au développement de la steppe (HCDS). Les travaux s’étaleront sur sept (7) ans.
R.B