Le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), présidé par Athman Mazouz, œuvre dans le sens de prendre part aux échéances électorales prochaines.
Ainsi, l’installation d’une commission chargée de la préparation des rendez-vous électoraux lors de la septième session du Conseil national du parti est un indice qui confirme cette option. Bien que rien n’ait filtré à ce sujet, la restructuration de ses bureaux régionaux et de ses sections locales s’inscrivent dans cette veine.
Une réorientation stratégique
En effet, le RCD envahit des espaces lorsque cela est possible pour redynamiser la scène politique en léthargie depuis l’élection présidentielle de septembre 2024. Ainsi les cadres du parti envahissent le terrain bien que les médias et la presse leur tournent le dos pour expliquer aux citoyens la vision du parti sur plusieurs aspects telles que l’économie, la vie politique du pays, la situation géopolitique et bien d’autres sujets préoccupants.
Les militants du RCD ont constaté amèrement que leur parti a beaucoup perdu après avoir boudé les élections depuis 2019. Aujourd’hui, ce parti a cédé le terrain à ses adversaires. Il n’a de représentants ni au niveau des assemblées locales ni encore moins à l’APN.
Une « censure » médiatique dénoncée
L’autre point abordé lors de cette session est la préparation de son université d’été. S’il est vrai que le parti d’Athman Mazouz est souvent confronté au problème d’autorisation de salles ou d’espaces pouvant accueillir un tel événement important dans la vie d’une formation politique, il n’en demeure pas moins que ses responsables trouvent toujours un moyen pour ne pas rater de marquer sa présence sur la scène politique.
Le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie n’a pas cessé ces derniers mois d’investir les réseaux sociaux pour prendre position sur tout ce qui se passe dans le pays et même sur les frontières qu’il considère sont la cible de déstabilisation de la sécurité nationale en appelant à un front interne fort.
En plus de cela, le RCD estime que l’ouverture des espaces médiatiques est une condition sine qua non justement pour mobiliser les citoyens autour de cette idée et de mobiliser les, Algériens sur les défis et les enjeux du moment.
Cela étant, il faut encore attendre la rentrée sociale pour avoir une idée précise sur ce que décideront les militants au sujet de la participation du parti aux échéances électorales prochaines d’autant que des élections anticipées seraient envisagées