Le ministère de la Poste et des Télécommunications tire la sonnette d’alarme et lance un avertissement sévère concernant la prolifération et l’usage de dispositifs appelés « amplificateurs de signal GSM » ou « boosters GSM ».
Ainsi, ces équipements, massivement proposés sur les plateformes d’e-commerce et les réseaux sociaux, sont désormais considérés par les autorités comme une menace sérieuse pour la sécurité et la qualité des réseaux de téléphonie mobile en Algérie.
Un risque pour « la stabilité nationale»
En effet et dans un communiqué officiel, le ministère a clairement indiqué que si ces appareils amplifient effectivement le signal mobile, leur utilisation « incontrôlée » est la cause d’interférences majeures.
Ces perturbations sont susceptibles de dégrader le service pour l’ensemble des usagers, pouvant même provoquer des interruptions complètes du réseau dans certaines zones.
Souvent présentés comme une solution simple et peu coûteuse pour pallier une mauvaise couverture à domicile, les amplificateurs GSM non réglementés ont en réalité des conséquences bien plus graves. Le ministère insiste sur le fait que leur emploi illégal compromet la stabilité des réseaux nationaux de télécommunication, affecte potentiellement les communications d’urgence et pose des risques directs pour la sécurité publique.
Poursuites judiciaires et sanctions sévères
La loi est formelle : nul n’est autorisé à détenir, installer ou utiliser un appareil qui amplifie ou brouille les signaux sans fil, sauf dans des cas expressément autorisés. Ces dispositifs sont réservés à des entités spécifiques, agissant dans un cadre technique ou sécuritaire précis.
L’État rappelle que les contrevenants s’exposent à des poursuites judiciaires et à de lourdes sanctions prévues par la législation en vigueur. Toute personne surprise à utiliser ou à commercialiser ces appareils sans autorisation encourt des amendes, voire des peines de prison, dont la sévérité dépendra de la gravité de l’infraction et de l’ampleur des perturbations causées au réseau.
Le ministère exhorte enfin les citoyens à la plus grande vigilance, les appelant à ne pas acheter ces produits illégaux sur Internet, même à des prix attractifs. Les plateformes de vente en ligne et les gestionnaires de pages sur les réseaux sociaux sont également mis en demeure de retirer ces annonces, sous peine d’être considérés comme complices de la diffusion de matériel interdit.