Alors que les peuples du monde arabo-musulman et meme occidentaux unissent leurs voix pour dénoncer l’agression sioniste contre la Palestine et l’Iran, le régime du Maroc poursuit sa dérive honteuse en affichant désormais ouvertement sa collaboration militaire avec l’entité sioniste.
Ainsi, il s’est rendu coupable d’une trahison assumée, documentée et, surtout, exécutée contre la volonté du peuple marocain et en violation flagrante des principes de solidarité islamique.
Une collaboration assumée
En effet, la mascarade de la « normalisation » est tombée : Rabat n’est plus un simple allié discret de Tel Aviv. Il envoie ses soldats mourir pour la cause sioniste. La preuve ? Une correspondance officielle, datée du 20 juin 2025, émanant du bureau de liaison marocain à Tel Aviv, révèle qu’au moins deux officiers marocains – le Capitaine Mehdi Janour et le Commandant Jamal Idrissi – ont été tués lors de la riposte iranienne sur la base militaire israélienne de Meron. Un troisième officier, Noureddine Tazi, a été grièvement blessé et hospitalisé à Haïfa.
Ces militaires marocains participaient selon la correspondance activement à une formation conjointe avec les forces sionistes, un fait désormais officiellement reconnu par les autorités chérifiennes. Et pendant que des milliers de citoyens marocains manifestent contre la normalisation, scandant leur solidarité avec Ghaza, le Makhzen pleure ses soldats tombés dans les rangs sionistes, en toute discrétion, et sous couvert de « coopération sécuritaire ».
Une diplomatie schizophrène et un jeu de dupes dangereux
Cette correspondance officielle, adressée au directeur des affaires consulaires marocain, lève le voile sur une vérité que Rabat a longtemps cherché à maquiller. Non seulement le Maroc collabore militairement avec l’entité sioniste, mais il expose volontairement ses troupes à des zones de conflit dans le cadre d’accords occultes.
Pire encore, dans une tentative grossière de détourner l’attention, les médias du Makhzen s’acharnent à impliquer l’Algérie dans l’agression sioniste contre l’Iran. Reprenant des publications non fondées de certains activistes israéliens, la presse officielle marocaine, aux ordres du régime, tente de semer le doute sur une supposée complicité algérienne dans la riposte iranienne. Un stratagème aussi malhonnête que ridicule, à mille lieues de la réalité.
L’Algérie, cible de la propagande marocaine
Ce n’est pas la première fois que le régime marocain instrumentalise la guerre de propagande pour tenter de diaboliser son voisin de l’Est. Mais cette fois-ci, il franchit un nouveau seuil dans l’indécence en s’appuyant sur les thèses de milieux sionistes extrémistes, qui accusent l’Algérie de collusion avec Téhéran, sans apporter la moindre preuve tangible. Une opération de diversion, destinée à camoufler la présence active de soldats marocains dans les bases israéliennes, révélée noir sur blanc dans les documents diplomatiques internes du royaume.
Pendant que les chancelleries arabes condamnent les exactions de Tsahal, que des centaines de milliers de musulmans expriment leur colère face aux massacres à Gaza et à l’arrogance de l’entité sioniste, le Maroc collabore, combat et meurt aux côtés de l’occupant. Une posture à rebours de tous les engagements historiques du monde arabo-musulman et une insulte à la mémoire de générations de militants pro-palestiniens marocains eux-mêmes.
La diplomatie de la honte
La question est posée : jusqu’où ira le Makhzen dans sa soumission à Israël ? L’envoi de troupes, la participation à des manœuvres militaires, la dissimulation de morts sous uniforme marocain sur le sol israélien, et la coordination diplomatique pour le rapatriement des corps avec Tel Aviv… Tout cela constitue bien plus qu’un simple accord sécuritaire. C’est une intégration stratégique dans l’appareil militaire sioniste, avec ses conséquences directes sur la souveraineté du royaume et sur l’avenir du Maghreb.
Le peuple marocain trahi, la Palestine abandonnée
Alors que le peuple marocain, fidèle à son histoire et à ses valeurs, continue de s’opposer massivement à la normalisation, le régime, lui, ignore cette voix et sert des intérêts étrangers, piétinant les causes sacrées de l’Oumma. L’histoire retiendra que pendant que les bombes tombaient sur Rafah, le Makhzen envoyait ses soldats en apprentissage de guerre aux côtés des auteurs de ces attaques.
En voulant manipuler l’opinion publique en accusant l’Algérie, le régime marocain a surtout confirmé ce que beaucoup soupçonnaient déjà : sa pleine intégration dans l’axe Tel Aviv-Washington, au détriment des peuples arabes et musulmans. Une trahison sans masque, sans honneur, mais désormais… sans retour possible.
