Comme il fallait s’y attendre, où s’est devenue une tradition chez les présidents de la majorité des clubs, qui ne maîtrisent pas leur sujet, ne trouvent aucun moyen pour justifier leur échec que de trouver bouc émissaire, l’entraîneur pour le mettre à la porte.
Ainsi, cette rengaine de « séparation à l’amiable » est devenue aussi monnaie courante, pour justifier soi-disant « les mauvais résultats », alors qu’on est qu’à la 8e journée. C’est le cas de plusieurs entraîneurs déjà débarqués, par les différentes directions, Bouzidi (MCO), Corentin Martins (CRB), Chérif Hadjar (ESM), Hatem Missaoui (USMK), Cherif El Ouezzani (JSS, avant même le début du championnat), Radhi Jaïdi (PAC).
La politique des faibles !
En effet, désormais c’est au tour de Fouad Bouali, l’entraîneur du MC El Bayadh de se retrouver « remercié » par la direction de ce club pour « mauvais résultats ». Alors que le minimum de moyens n’a pas été réuni par ces soi-disant présidents, ils se permettent de justifier leur échec par celui de l’entraîneur. Fouad Bouali, qui a réussi dans des moments difficiles que traversaient le club à arracher deux victoires et un match nul, tout en s’inclinant à cinq reprises, s’est vu éjecté de son poste de la barre technique à la surprise générale.
Les dirigeants du MC El Bayadh qui n’ont pas pu réunir toutes les conditions de réussite, ont préféré mettre fin aux fonctions de Fouad Bouali au lieu de démissionner de leurs postes. Ils n’ont même pu convaincre un sponsor pour financer le club, ou trouver des bailleurs de fonds pour faire face aux différentes charges. Il est temps que les choses changent dans le championnat de Ligue 1, en mettant fin à ces pratiques pas du tout logiques de ces dirigeants qui ne sont pas professionnels dans leur esprit et qui agissent sous la pression de la rue et de ceux qui ont des intérêts derrière.
M.O.
