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Médecins résidents: Les grévistes durcissent le ton!

Le bras de fer entre les médecins résidents, en grève depuis le 5 décembre dernier et les ministères de l’Enseignement supérieur et celui de la Santé se durcit.

Ainsi, les médecins grévistes déplorent le «manque de sérieux» quant à la prise en charge de leurs revendications, et ce, suite à la dernière réunion ayant regroupé le 28 du mois en cours, les représentants des grévistes aux responsables des deux ministères.

Plusieurs activités boycottées

Devant ce qu’ils ont qualifié de «dialogue de sourds», les représentants des médecins résidents, ont «pondu» un communiqué dans lequel ils annoncent une série d’actions visant à signifier leur mécontentement.

En effet et parmi les décisions prises, le document transmis à la rédaction, fait état pêle-mêle de «boycotte de toutes les activités hospitalières (y compris les astreintes et l’hopital des jours) à partir de 8h à 16h, boycotte des consultations extemes et des avis et des appels inter- services, boycotte des activités pédagogiques», est-il mentionné.  En ce qui concerne les services médicaux, notamment la pediatrie et néonatologie, endocrinologie, la médecine interne, pneumologie, maladies infectieuses, etc, il a été décidé de l’« arrèt de l’activité pendant le jour (du 08h à 16h). Pour les services chirurgicaux, les gardes seront de 16H à 08H au niveau de PUMC.

Le volet socioprofessionnel en ligne de mire

Pour rappel, parmi les revendications exprimées, ces médecins demandent une augmentation des salaires mensuels de 300 %, l’augmentation de la prime de garde de 13% pour les journées ordinaires et 20% pour les gardes du week-ends et l’attribution d’une prime de loyer, fixée à 25000 DA. Ils revendiquent également l’augmentation de la prime trimestrielle de rendement de 50% du salaire total et recevoir la rémunération de toutes les gardes assurées durant le mois.

Pour ce qui est de l’authentification et vérification des diplômes, ils demandent la réintégration de ce droit, tout en demandant, la mise en place d’un droit à un congé de maternité ou maladie de trois mois sans interruption du statut pédagogique, mise en place d’une solution pour les médecins fraichement diplômés, etc. Ces médecins résidents, avaient dans leur correspondance, adressée aux ministères de la Santé, ainsi que celui de l’Enseignement et la Recherche scientifique, exhorté les autorités concernées à prendre en charge ces  revendications socio-professionnelles.

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