Par Kocila Tighilt
L’un des objectifs du ministère de l’industrie et la production pharmaceutique, consistait à réduire « significativement » la facture de l’importation des médicaments et inciter les laboratoires pharmaceutiques à les produire localement. Cet objectif, semble en partie avoir été atteint.
Ainsi et selon le ministre en charge du secteur, Ali Aoun, qui s’est exprimé, hier, mardi 29 octobre 2024, en marge de l’inauguration du Laboratoire central de l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP), l’Algérie couvre 75% de ses besoins en médicaments.
Atteindre les 85% d’ici décembre
En effet et selon le ministre Aoun, l’Algérie dispose de 213 usines de production de médicaments couvrant 75% des besoins du pays en médicaments essentiels, relevant au passage que « ce taux augmentera à 85% fin 2024 avec l’entrée en service de six (6) nouvelles usines de production des anticancéreux, qui devraient produire 70% de différents types d’anticancéreux ». M. Aoun a également fait état de la réalisation en cours de trois (3) autres usines, ce qui permettra de réduire la facture d’importation de ces médicaments de 400 millions d’euros en 2025, expliquant que « la consommation de médicaments en Algérie progresse annuellement de 15% ».
Une garantie d’excellence
Par ailleurs et au sujet de ce laboratoire, M. Aoun a souligné le rôle important de ce laboratoire dans « le développement de l’industrie pharmaceutique en Algérie et le renforcement de la sécurité sanitaire du pays en répondant aux besoins du marché national en médicaments locaux, exclusivement grâce aux compétences et capacités nationales » et permettra « de renforcer la qualité des produits pharmaceutiques, dispositifs médicaux et vaccins, à travers l’extension du champ des analyses, l’amélioration de la performance et la réduction des délais de commercialisation des produits grâce aux équipements et matériels de pointe dont dispose le laboratoire », tout en insistant sur « la nécessité pour les laboratoires algériens de se mettre au diapason des normes internationales, notamment les normes ISO, afin d’obtenir l’accréditation de l’OMS, « garant de la qualité et de l’excellence ».