L’Algérie est résolument tournée vers le développement de l’agriculture saharienne.
D’ailleurs, l’ensemble des responsables qui se sont succédé à la tête du ministère de l’Agriculture, ont mis l’expansion des terres cultivables dans le Sud du pays, en tête de leurs priorités.
Ainsi, l’actuel ministre de l’Agriculture, M. Yacine Oualid, a récemment encore martelé que l’avenir de l’agriculture en Algérie est dans son Sud. Dans ce sens et profitant de la « Dolce Vita » économique entre l’Algérie et l’Italie, via le groupe italien Bonifiche Ferraresi (BF), a lancé fin 2024, un important projet de céréaliculteurs dans la wilaya de Timimoun, d’une valeur de près de 425 millions d’euros.
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« Toutes les entraves levées »
En effet et s’exprimant auprès du média italien ANSA, le ministre de l’agriculture Yacine Oualid indiquera que « Le projet du groupe italien BF International, se poursuit sans encombre : toutes les difficultés, tant administratives qu’opérationnelles, ont été levées », a-t-il affirmé. Ensuite, M. Yacine Oualid fera une annonce qui reflète l’ambition de l’Algérie de faire du grand Sud un pôle agricole d’envergure.
Une extension du projet vers de nouvelles filières
Ainsi, la partie algérienne entend élargir le champ d’action du projet, jusqu’ici axé sur la production de blé dur et de légumineuses sèches, pour y intégrer la production de lait et de viande rouge. Cette diversification, souligne le ministre, « reflète la confiance du partenaire italien et confirme l’attractivité croissante de l’Algérie pour les investisseurs agricoles ».
« L’Algérie ambitionne désormais d’étendre le projet », jusqu’ici axé sur la production de blé dur et de légumineuses sèches, « à la production laitière et à l’élevage en viande rouge ». Pour le ministre algérien, cette étape « témoigne de l’importance que notre partenaire italien accorde à cette initiative et démontre que l’Algérie devient une destination de plus en plus attractive pour les investisseurs agricoles », annoncera M. Yacine Oualid.
Un projet stratégique pour l’Algérie…
Par ailleurs, le ministre algérien de l’Agriculture, a souligné que « le partenaire italien bénéficie du soutien du Fonds national d’investissement (FNI) à toutes les étapes administratives et financières, tandis qu’une unité ministérielle assure un suivi quotidien de l’avancement du projet de Timimoune afin d’en garantir le succès total. »
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En effet, ce projet sera mis en œuvre avec l’appui du Fonds national d’investissement (FNI) pour un coût total évalué à plus de 420 millions d’euros et porte notamment sur la culture de céréales sur une superficie totale de 36 000 hectares et devrait créer plus de 1600 emplois directs et 6700 autres, indirects. Ce projet comprend également la réalisation d’une usine de fabrication de pâtes alimentaires destinées à l’exportation.
En outre, ce méga projet qui devrait voir le jour d’ici 2028, sera également consacré à la production de blé, de lentilles, de haricots secs et de pois chiches, ainsi qu’à la construction d’unités de transformation pour la fabrication de pâtes alimentaires, de silos de stockage et d’autres structures vitales.
… Et pour l’Afrique!
Enfin, le groupe italien a déjà introduit à Timimoun des technologies agricoles avancées, notamment des tracteurs et des systèmes d’irrigation modernes et innovants, permettant une croissance étonnante du blé avant même l’utilisation d’engrais. « Il s’agit du plus grand projet agricole en termes de taille, de technologie et de production, visant à garantir la sécurité alimentaire. Nous souhaitons créer une réserve alimentaire stratégique pour le continent africain », a déclaré Federico Vecchioni, PDG de Bf Spa, dans une interview au journal arabphone « Echorouk », en mars dernier.
