À deux mois de la célébration de la fête de l’ Aïd El Adha, les préparatifs pour la vente du mouton de l’ Aïd aux personnels des collectivités locales sont déjà lancés.
Ainsi, les services des wilayas ( direction des affaires locales) ont appelé les personnes concernées par l’achat de la bête du sacrifice à s’approcher des services des secrétariats des APC pour en faire la demande.
Les modalités fixées
En effet et dans une circulaire adressée à l’ensemble des travailleurs dudit secteur, il est demandé à ces derniers de se rapprocher des services de l’APC afin d’en faire la demande. «Dans le cadre de la mesure prise par le président de la république, M. Abdelmadjid Tebboune, concernant l’importation d’un million de moutons pour répondre aux besoins des familles algériennes leur facilitant ainsi le sacrifice du mouton de l’ Aid El Adha, les personnels des collectivités locales sont informés que les demandes se feront au niveau des secrétaires généraux des APC où ils auront tous les renseignements nécessaires pour cet achat.», est-il mentionné.
Une fourchette de prix dévoilée
En outre, le même document, indique que le prix du mouton est fixé entre 50 000 dinars et 60 000 dinars « , rapporte à titre d’exemple un communiqué de la wilaya d’Alger destiné à ses personnels relevant des communes de la capitale.
Peu avant ce document, d’autres wilayas ont déjà adressé ce genre de missive aux personnels des collectivités locales de leurs compétences territoriales. Il est à indiquer que des quotas ont été réservés pour chaque commune. Les autres citoyens devront attendre la fixation des points de vente de ce quadrupède par le ministère du commerce de l’intérieur.
La hantise des ménages
Pour le moment, rien n’a été signalé au sujet de l’arrivée de ces moutons que les citoyens espèrent acquérir à ces prix jugés abordables si on les comparaît à ceux des bêtes locales qui varient déjà entre 80 000 dinars et 140 000 dinars pour un mouton de taille acceptable éligible au sacrifice. Il y a lieu de rappeler que ces dernières années, nombreux sont ceux qui optent pour le sacrifice collectif de veaux.
Cependant, la crainte de voir les marchés à bestiaux fermés dans de nombreuses wilayas à cause des maladies qui touchent le cheptel à l’exemple de la fièvre aphteuse ne pas ouvrir s’agrandit de jour en jour . Ce que redoutent les citoyens est que les prix de ces veaux soient inaccessibles. Cela étant, beaucoup de familles ne seront pas en mesure de sacrifier une bête et passeront un trait sur le » sacrifice d’Abraham ».
