Que se passe-t-il dans le football national ? Chaque jour, chaque semaine il y a un entraîneur qui saute de son poste.
C’est devenu, monnaie courante chez les dirigeants qui sont parfois, voire souvent, influencés soit par la rue, soit par des facteurs qui arrangent bien leurs affaires.
Ainsi, alors que le Nasr Hussein Dey(NAHD) pensionnaire du groupe Centre-Ouest de la ligue deux amateur était aux profondeurs du tableau (15e place) avec seulement 7 points, l’ex-entraîneur Boufenara en toute logique décide de démissionner.
Entraineur, un métier ingrat !
La direction fait appel à un enfant du club en l’occurrence Karim Zaoui, dans le but de sortir le NAHD de la zone rouge et des relégables. Il prend les commandes et remet le NAHD au fil des matchs à sa place naturelle. L’équipe terminé la phase aller à la 6e place avec 22 points dans son compte à un point seulement de la troisième place occupée par trois équipes la JSM Tiaret, la JS El Biar et l’ASM Oran qui totalisent chacune 23 points.
Cependant et contre toute attente, les dirigeants décident d’opérer un changement au niveau de la barre technique en justifiant que l’équipe peut jouer l’accession lors de la phase retour, mais sans Karim Zaoui. Ce dernier est limogé à la surprise générale. Les responsables du NAHD comme la majorité des dirigeants des autres clubs, avec leurs “limites” dans la gestion, décident de ramener un nouvel entraîneur pour atteindre « cet objectif ». Ils jettent leur dévolu sur Abdelkader Yaiche qui n’est plus à présenter qui a entraîné plusieurs clubs de l’élite, comme l’USMA, le CRB, l’ASO pour ne citer que ces derniers.