Nucléaire civil : La Chine et l’Algérie se découvrent des  » atomes crochus »

L’Algérie semble déterminée à se lancer dans l’étape supérieure du recours à l’énergie nucléaire civil.Ainsi, après les russes de Rosatom, avec qui le pays est en  » pourparlers très avancés » suite à une convention cadre signée en juin dernier, l’Algérie vient d’entamer les discussions avec un autre groupe spécialisé dans le nucléaire civil, à savoir le goupe public chinois : Compagnie nucléaire nationale chinoise ( CNNC).

En effet et dans un communiqué publié ce jeudi 7 décembre, le ministère de l’Energie et des Mines, indique que le premier responsable du secteur, M. Mohamed Arkab, a reçu une délégation de la compagnie publique chinoise, dans le but d’approfondir la coopération entre les deux pays dans ce domaine aussi sensible que stratégique.

Un large éventail d’applications évoqué

Cette délégation conduite par M. Yu Janfegh, directeur des affaires internationales de CNNC, s’est entretenue avec M. Arkab au sujet des opportunités de développement de l’énergie nucléaire en Algérie, notamment la collaboration avec le Commissariat à l’énergie atomique ( Comena).

Le même document, fait état que les deux parties, ont discuté sur les « questions liées au développement de la coopération dans le domaine de l’utilisation de la technologie nucléaire en médecine, de l’imagerie diagnostique et de la production de radio-isotopes en Algérie », est-il mentionné dans ledit communiqué.

La CNNC et la COMENA s’allient

En outre, le département de Mohamed Arkab, précise que cette réunion a été l’occasion de signer un partenariat entre la CNNC et la COMENA, dans le but de procéder à des formations et échanges de technologies dans le domaine de l’énergie nucléaire, et ses utilisations énergétiques et non-énergétiques à des fins pacifiques ainsi que sur les perspectives de leur développement.

Actuellement, l’Algérie dispose de deux réacteurs nucléaires : Le premier est entré en fonction en 1989 et ne produit qu’un mégawatt à des fins de recherches, quant au second réacteur, entré en service en 1993 est d’une puissance de 15 MW, et sert également en priorité à la recherche et à la production de produits pharmaceutiques.

Les deux installations ont été construites avec le soutien technique de l’Argentine pour le premier et de la Chine pour le second. C’est l’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) qui a la charge de contrôler régulièrement ces installations, en accord avec le Traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP) ratifié dès 1994 par l’Algérie.

R.B

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *