En pleine tourmente sportive, la JSK a vu Hakim Medane annoncer son départ après une nouvelle défaite à Sétif, symbole d’une crise devenue profonde et structurelle.
La crise qui secoue la JS Kabylie a franchi un nouveau palier. Battus une fois de plus, cette fois sur la pelouse de l’ES Sétif, les Canaris continuent de s’enliser dans une spirale inquiétante, sportive comme institutionnelle. Une situation devenue intenable, qui a conduit à un premier départ majeur au sein de l’organigramme du club.
Medane s’en va, la crise s’installe
À l’issue de la défaite concédée à Sétif (1-0), Hakim Medane a décidé de quitter ses fonctions de directeur général du sport. Une annonce qui n’a surpris ni les supporters ni les observateurs, tant la contestation montait depuis plusieurs semaines. Éliminée prématurément en Coupe d’Algérie, en grande difficulté en championnat et en Ligue des champions de la CAF, la JSK paie une accumulation de choix contestés et un manque de réaction sportive flagrant.
Ce départ ouvre désormais une période d’incertitude. La question se pose avec insistance : d’autres responsables suivront-ils le même chemin ? Les noms de Karim Doudane et d’El Hadi Ould Ali sont désormais au centre des discussions. Plus que jamais, la JS Kabylie se retrouve face à une obligation de rupture, sous peine de voir la crise s’enraciner durablement dans un club dont l’histoire ne tolère pas l’immobilisme.
