Au deuxième jour de l »ouverture nocturne du bureau de poste du chef-lieu de Daira, au sud de Tizi-Ouzou, l’affluence est faible. Il est vrai que sur instruction du directeur général d’Algérie poste d’ouvrir les bureaux de poste à travers les grandes villes est exécutée par les receveurs de ce service entre vingt et une trente et vingt-trois heures , les usagers ne sont pas nombreux pour de nombreuses raisons.
Mauvais timing
« Ce n’est pas la période du versement des salaires ni encore moins des pensions de retraite qui n’auront lieu qu’à partir du quinze du mois », répond un retraité venu retirer les quelques billets qui lui restent de la pension du mois de mars approché devant les guichetsde ce bureau postal.
D’autres disent attendre une affluence importante deux jours avant la fête de l’Aid d’autant plus que certains fonctionnaires auront leurs salaires à partir du six avril.
Pour d’autres, d’ailleurs, bien accueillies par les guichetiers, c’est la satisfaction qui prime. « Pendant la journée , nous vaquons à nos affaires. Ce moment après la rupture du jeûne est bien choisi. Nous avons retiré nos chèques sans bousculade. Il n’y a pas beaucoup de monde. Et puis, ce qu’il y a lieu de signaler est que la sécurité est garantie par les policiers présents sur les lieux durant tout ce temps consacré aux retraits d’argent », explique une dame d’un certain âge qui sortait de ce bureau.
Une fermeture peu appréciée
Cependant , à Draâ El-Mizan, les usagers de ce service attendent toujours que ce bureau ne ferme plus entre midi et quatorze heures durant toute l’année. » Cette poste est importante car elle est située sur un axe routier important. A quand le système de brigade appliqué dans des bureaux de même catégorie que celle de cette agence ? », s’interroge un enseignant qui estime qu’il est temps qu’ Algérie poste réponde à cette sollicitation des clients posée depuis des années.
A.O
