Par R.B
Après que la situation sanitaire au Sud se soit stabilisée, avec une nette diminution des cas d’infection, notamment dans la wilaya de Bordj Badji Mokhtar, l’Algérie entame sa «riposte» face aux épidémies de diphtérie et de paludisme.
Ainsi et en croire le délégué national aux Risques majeurs au ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales, M. Afra Abdelhamid, les services services sanitaires, viennent d’entre en «phase de riposte», une étape qui précède celle du « relèvement».
Une mobilisation générale
En effet et intervenant chez nos confrères de la radio nationale, Radio Chaîne 3, M. Afra a souligné que l’Agence nationale de sécurité sanitaire(ANSS) et le ministère de l’Intérieur, ont en place tous les «systèmes de prévention et de veille», nécessaires ainsi que le «système de réponse» à travers l’offensive sur les étangs, les marées et marécages où se prolifèrent les moustiques qui sont les vecteurs de ces maladies. «L’ensemble des intervenants du système sanitaires ont participé activement à contenir ces maladies et empêcher leur propagation à grande échelle», s’est félicité M. Afra Abdelhamid.
Un protocole strict et efficace
Pour ce dernier, la commission médicale dépêchée sur ordre du chef de l’Etat, a-t-il précisé, était composée d’épidémiologistes, d’immunologues, d’experts en vaccin et d’un corps paramédical composé des agents de santé publique, pour appuyer les équipes médicales existantes sur terrain
En outre, le délégué national aux Risques majeurs au ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales, a précisé que le protocole curatif médical adopté actuellement est agréé par l’Organisation mondiale de la santé . En dernier, il a affirmé que ces cas recensés sont des cas « importés », conséquemment aux déplacements de « citoyens des régions frontalières limitrophes et aux changements climatiques ayant favorisé la transmission de la maladie ».
