Dans un élan stratégique renforçant sa coopération médicale avec la Chine, l’Algérie pose les jalons d’une nouvelle ère dans la lutte contre le cancer.
En effet, le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, a supervisé ce samedi la cérémonie de signature d’un accord de coopération entre le groupe algérien Saïdal et le groupe chinois Truking.
Selon un communiqué du ministère, cet accord vise la construction d’une usine dédiée à la production de médicaments anticancéreux dans la wilaya de Constantine.
La cérémonie s’est déroulée en présence de cadres des deux groupes, ajoute le communiqué.
Un partenariat qui s’inscrit dans une coopération médicale algéro-chinoise en plein essor
Ce nouveau projet pharmaceutique renforce une collaboration déjà bien établie entre l’Algérie et la Chine dans le domaine médical. En effet, quelques mois auparavant, une délégation de la Compagnie Nucléaire Nationale Chinoise (CNNC), dirigée par son vice-président Qiao Gang, s’était rendue à Alger pour discuter du développement des technologies nucléaires appliquées à la médecine.
Lors de cette rencontre, présidée par le secrétaire général du ministère de l’Énergie et des Mines, Abdelkrim Aouissi, les deux parties avaient évoqué un projet de production de radiopharmaceutiques destinés à la lutte contre le cancer, prévu au Centre National de Recherche Atomique de Birine (CNRB) à Djelfa.
Les discussions avaient également porté sur le renforcement des échanges scientifiques et techniques, avec la création envisagée de groupes de travail multidisciplinaires pour accélérer les applications médicales de l’énergie nucléaire en Algérie.
Vers une autonomie pharmaceutique et une médecine de pointe
Ces deux initiatives – l’usine de médicaments anticancéreux et le projet de radiopharmaceutiques – témoignent de la volonté algérienne de réduire sa dépendance aux importations tout en modernisant son arsenal thérapeutique.
La Chine, leader dans les domaines pharmaceutique et nucléaire civil, joue un rôle clé dans ce transfert de technologies.