Permanence de l’Aïd à Tizi-Ouzou: Les agents de la DCPP veillent au grain!

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Par Amar Ouramdane

Les services des inspections du commerce relevant de la direction de wilaya sont sortis tôt ce matin, premier jour de l’Aid El Adha , sur le terrain pour contrôler si les commerçants réquisitionnés étaient au rendez-vous. 

Ainsi, les agents de l’antenne de Draâ El-Mizan, à titre d’exemple, ont été déployés dans les villes relevant de leur compétence territoriale.  Et c’est ainsi, la liste entre les mains, ils ont fait leur tournée à Draâ El-Mizan et à Tizi-Gheniff pour ne citer que ces villes.

La politique du “bâton” a remis de l’ordre!

“Depuis le matin, nos agents ont pointé devant les magasins d’alimentation générale, les boulangeries et les laitiers retenus pour assurer la permanence. Nous n’avons constaté aucune défaillance”, à confié le responsable de l’inspection de Draâ El-Mizan.  Et d’enchaîner : “Le citoyen peut trouver tout ce dont il a besoin. Ils sont tous au rendez-vous. Désormais, ils sont habitués à ce genre de permanence. Notre dispositif reste mobilisé pour le deuxième jour de la fête de l’Aid El Adha”.

Il faut souligner que depuis la mise en place des lois condamnant les spéculateurs et ceux qui ne respectent pas la réglementation en vigueur, les infractions ont diminué d’autant plus que les contrevenants sont fortement pénalisés.  Le même constat du côté de la daira de Boghni où le personnel du commerce a suivi les instructions de leur direction. Il est vrai que concernant ce volet,  la loi est respectée. 

Le transport, le “mailon faible”

Cependant, il nous a été donné de constater qu’au niveau des arrêts de fourgons, c’est le désert. De nombreux voyageurs sont bloqués. 

A l’arrêt des fourgons vers Tizi-Gheniff, il n’y avait aucun transporteur. Dans les meilleurs des cas, ce sont les clandestins qui sont venus à  la rescousse des voyageurs. “Je suis là depuis près de deux heures , je n’ai vu aucun transporteur venir. Il faut appeler un proche ou une connaissance pour voyager “, s’est plaint un voyageur à destination du village Tafoughalt.

Pour aller jusqu’à Ait Yahia Moussa à dix-sept kilomètres de Draâ El-Mizan, il faudra recourir à  un “clandestin “moyennant des frais de transport qui s’élèvent à huit cents dinars. En tout cas, au niveau de tous les arrêts de stationnement,  c’est la cacophonie. Les services de transport doivent intervenir pour mettre de l’ordre  dans ce secteur durant les journées de fête comme c’est le cas pour le commerce. 

A.O

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