En prévision des deux rencontres capitales face à la Somalie (9 octobre à Oran) et à l’Ouganda (14 octobre à Tizi-Ouzou), le sélectionneur de l’équipe d’Algérie, Vladimir Petkovic, a livré un discours déterminé lors de sa conférence de presse tenue au stade Nelson Mandela de Baraki.
Ainsi, le technicien suisse a rappelé l’importance de ces échéances dans la course à la Coupe du Monde 2026 et insisté sur l’état d’esprit nécessaire pour les aborder.
La Somalie sera à 120%
En effet, Petkovic souligne que « Nous sommes focalisés sur les deux prochains matchs qualificatifs à la Coupe du Monde », a-t-il martelé d’entrée. Revenant sur le précédent stage, il a rappelé que « prendre quatre points en septembre est positif », même si « certaines choses restent à améliorer ». Pour lui, l’essentiel demeure clair : « Nous allons tout faire pour que le peuple algérien soit content de se qualifier à la Coupe du Monde après douze ans d’absence. »
Conscient que ses adversaires ne viendront pas en victimes, Petkovic a tenu à mettre en garde contre toute forme de relâchement : « La Somalie et l’Ouganda vont jouer à 120 % pour nous mettre en difficulté. L’Ouganda est l’équipe la plus en forme de notre groupe et reste invaincue depuis sa défaite face à nous. »
« Ces critiques ne sont pas bonnes pour le football algérien »
En outre, la préparation a également été au centre des discussions : « Nous serons à Sidi Moussa de lundi à mercredi avant de prendre un vol pour Oran, nous entraîner la veille du match, puis revenir à Sidi Moussa », a expliqué le coach. Il a aussi tenu à clarifier son rapport aux critiques : « Si on me dit qu’en septembre on n’a pas bien joué, je rappelle qu’on a pris quatre points. Ces critiques ne sont pas bonnes pour le football algérien. On doit tous emmener l’équipe à la Coupe du Monde ! »
Enfin, le sélectionneur a tenu à relativiser la question des schémas tactiques : « Les systèmes ne sont pas très importants, ce sont les principes de jeu et le comportement des joueurs qui comptent. »
Pour Petkovic, l’Algérie avance donc avec prudence mais détermination, consciente que rien ne sera facile mais convaincue de pouvoir atteindre son objectif : retrouver la Coupe du Monde après douze années d’attente.