L’Algérie, représenté par le ministre de l’Energie et des Mines, M. Mohamed Arkab, a pris part ce jeudi 5 décembre 2024, aux travaux de la 57e réunion du Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC), laquelle s’est tenue par visioconférence.
En effet, lors de cette réunion, à laquelle ont également participé le PDG de Sonatrach, M.Rachid Hachichi et le PDG de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT), le ministre de l’Energie, a indiqué un communiqué publié ce jeudi que « les ministres du JMMC restaient vigilants quant à l’évolution des fondamentaux du marché pétrolier au cours des prochains mois. La conjoncture économique mondiale à court terme reste incertaine dans la mesure où les perspectives varient considérablement d’une région à l’autre, avec des écarts significatifs dans les trajectoires de croissance », soulignera M. Arkab.
« Jusqu’à mars 2025 »
Ainsi et dans le but de se prémunir contre les diverses fluctuations du marché pétrolier, mais aussi soutenir les prix sur les marchés internationaux, les participants à ce 57e sommet, ont convenu de prolonger la réduction de la production pour tous les pays de l’OPEP+ jusqu’à la fin de 2026, et de prolonger la période de compensation du surplus produit jusqu’au milieu de la même année.
Dans le détail, il a été décidé de prolonger ces ajustements « jusqu’à mars 2025 », a annoncé l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) dans un communiqué à l’issue d’une rencontre par vidéoconférence avec ses alliés. Ils seront ensuite « progressivement supprimés jusqu’à fin septembre 2026 », est-il précisé. L’Arabie saoudite, la Russie, l’Irak, les Émirats arabes unis, le Koweït, le Kazakhstan, l’Algérie et Oman, avaient déjà repoussé à deux reprises la réouverture des vannes.
Une décision « sage et responsable »
Pour sa part, le ministre de l’Energie et des Mines, a réaffirmé l’engagement de l’Algérie à maintenir une réduction volontaire et additionnelle de sa production jusqu’à la même période, tout en insistant sur le fait que la démarche collective des membres du JMMC, « Nous sommes parvenus progressivement à restaurer les conditions d’un marché pétrolier plus stable et moins enclin à la volatilité », s’est-il félicité.
En outre, la décision prise par les huit pays de l’OPEP+ de prolonger de six mois supplémentaires leurs réductions volontaires de production, a été qualifiée par M. Arkab de « sage et responsable », laquelle vise à stabiliser le marché pétrolier mondial durant les mois à venir. Arkab a souligné que « la situation économique mondiale est encore floue, il demeure instable et souffre d’une faible croissance dans de nombreuses régions, sans compter les indicateurs décevants dans les pays émergents et l’absence d’une reprise durable en Chine », a-t-il souligné.