Le Maroc, « grand pilleur » devant l’Éternel, vient de subir une nouvelle déconvenue à l’échelle internationale.
Ainsi, après les tomates issues des territoires occupés du Sahara Occidental, qui ont été interdites d’exportation par l’Union européenne (UE), une autre richesse spoliée de ces mêmes territoires, vient d’être épinglée : le phosphate.
Le nombre d’importateur devisé par quatre !
En effet, le dernier rapport du Western Sahara Resource Watch (WSRW), souligne une « prise de conscience » de la part des pays importateurs de ce phosphate provenant des mines localisées dans les territoires occupés, puisque la même organisation a enregistré un « boycott massif » durant l’exercice 2024.
Dans son rapport, cet observatoire note que ces treize dernières années, le nombre d’importateurs de phosphate extrait des mines du Sahara Occidental, a été devisé par quatre. Ainsi, et quand la WSRW avait entamé ses investigations sur le sujet en 2012, quinze entreprises internationales achetaient ce minerai spolié.
Actuellement, elles ne sont que quatre. «La liste présentée dans ce rapport est complète pour l’année civile 2024 et répertorie toutes les cargaisons de phosphates expédiées depuis le Sahara Occidental occupé. Au total, 26 navires ont quitté le territoire avec environ 1,45 million de tonnes de phosphate à bord, soit une légère baisse par rapport aux 1,6 million de tonnes de 2023 », est-il mentionné.
Quatre sociétés étrangères dénoncées
Par ailleurs, Western Sahara Resource Watch, a publié dans son rapport consulté par JUST-INFODZ les noms des quatre entreprises qui continuent de pilier les ressources naturelles Sahraouis. Il s’agit d’une compagnie indienne, Japonaise, Américaine et Néo-zélandaise. Dans le détail et selon les termes dudit rapport, les compagnies complices du colonialisme économique marocain.
- Paradeep Phosphates Limited (PPL)
Cette compagnie, qui son siège social à Bhubaneswar, en Inde, et reçoit le minerai de phosphate dans la ville portuaire de Paradip, à environ 120 kilomètres à l’est.Selon les recherches de WSRW, PPL a reçu 12 cargaisons de minerai de phosphate du Sahara Occidental occupé en 2024, soit un total de 698 100 tonnes. Les importations de 2024 sont estimées à 153,6 millions de $ US et représentent 48,1% du total des exportations de minerai de phosphate du Sahara Occidental. La compagnie produit, commercialise et distribue des engrais et des sous-produits à base de phosphate, à usage agricole.
- INNOPHOS HOLDINGS (USA)
Malgré des promesses antérieures, la société américaine Innophos Holdings a en 2021 repris les importations de minerai de phosphate du Sahara Occidental occupé vers le Mexique. L’entreprise est devenue le premier importateur au cours du second semestre 2021. Cette tendance s’est poursuivie depuis. En 2024, l’entreprise a reçu onze cargaisons, totalisant 622 200 tonnes de minerai de phosphate. Ce volume représente 42,9 pour cent du total du minerai exporté du Sahara Occidental en 2024, pour une valeur d’environ 136,9 millions de dollars US.
- BALLANCE AGRI-NUTRIENTS LTD (Nouvelle-Zélande)
Les usines Ballance utilisent le minerai du Sahara Occidental depuis les années 1980. La société a, en 1999, signé avec l’OCP un contrat d’approvisionne ment à long terme.79 Ballance affirme que ses « cadres et administrateurs visitent régulièrement le Sahara Occidental ». Au cours de 2024, Ballance a reçu deux cargaisons de minerai de phosphate extrait illégalement du Sahara Occidental occupé. Les cargaisons sont d’un volume total estimé de 110 500 tonnes, pour une valeur d’environ 24,3 millions de dollars.
- ONODA CHEMICAL INDUSTRY CO (Japon)
En décembre 2024, le vraquier Huangyan Spirit est arrivé à Moji au Japon avec une petite cargaison de minerai de phosphate. Cette cargaison suit une tendance par ticulière : des cargaisons similaires sont arrivées en 2023, 2021, 2020 et 2019. Pour la première fois, WSRW pense avoir identifié l’importateur. Le Huangyan Spirit à accosté à proximité des usines de la compagnie japonaise Onoda Chemical Industry Co, une filiale de Taiheiyo Cement Corporation.
La Communauté internationale interpellée !
Enfin, la Western Sahara Resource Watch, suggère à la Communauté internationale, notamment l’UE d’intensifier les campagnes de sensibilisation contre ce vol caractérisé des ressources naturelles Sahraouis.
Cette « sensibilisation », rentre dans le cadre juridique des transactions autour des produits d’origine des territoires sahraouis. Cet observatoire, exhorte l’Union européenne à faire respecter « les principes établis par le jugement de la Cour de justice de l’UE du 4 octobre 2024, en s’assurant que les entreprises européennes n’achètent pas de phosphate du Sahara occidental et n’aident pas au développement du secteur dans le territoire occupé ».
En outre, la WSRW appelle les entreprises encore impliquées dans ce trafic à cesser immédiatement tout achat et tout transport de phosphates du Sahara Occidental jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée au conflit. Les investisseurs sont priés d’interpeler leurs partenaires sur le sujet ou de se désinvestir si aucune mesure n’est prise. Cet observatoire note enfin que