L’intégration de l’université algérienne dans la nouvelle stratégie mise en place par l’État en vue de promouvoir les « solutions vertes » dans les industries gazières et pétrolières, est l’un des engagements pris par le ministre de l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique, M. Kamel Baddari.
Ce dernier et conformément aux orientations et directives du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, n’a ménagé aucun effort afin de faire émerger les compétences nationales, notamment dans le secteur des énergies renouvelables, lequel est promis à un avenir radieux en Algérie.
Ainsi et en marge de la Conférence internationale sur les solutions vertes dans l’industrie pétrolière et gazière, laquelle se tient actuellement à Oran, une convention stratégique a été paraphée ce mercredi 14 mai 2025, entre l’entreprise publique EPE Anabib SPA, filiale de la Société nationale de sidérurgie (SNS) et deux universités algériennes, en l’occurrence celle de Chlef et Souk Ahras.
Un partenariat « gagnant-gagnant »
En effet et selon le recteur de l’université Hassiba Benbouali de Chlef, M. Ghouini Larbi, ces accords rentrent dans le cadre de la stratégie mise en œuvre par le ministère de tutelle, laquelle consiste en l’« ouverture » des universités algériennes sur les différents secteurs économiques. « Concrètement, ces accords visent à intégrer des chercheurs de l’université Hassiba Benbouali de Chlef aux projets de la société Anabib(…), c’est un partenariat gagnant-gagnant, car nos chercheurs vont bénéficier de l’expérience de cette entreprise et cette dernière, aura à sa disposition nos recherches, notamment celles qui sont sous la houlette du Professeur El-Hadj Melliani », expliquera M. Ghouini. Pour ce dernier, l’université qu’il dirige, aspire à établir des « partenariats efficaces et effectifs », avec le monde des entreprises, et ce, avec la ferme ambition de donner une nouvelle approche multidimensionnelle et surtout économique à l’université algérienne.
Renforcer le réseau national et viser l’export
De son côté, le Professeur Guedri Abdelmoune, chef de laboratoire de gestion maintenance et réhabilitation des infrastructure urbaine, et représentant de l’université de Souk Ahras, les accords paraphés ce mercredi, ont pour objectif d’«améliorer la productivité» d’Anabib, notamment en ce qui concerne les pipelines et gazoducs, qui ont pour vocation de renforcer le réseau national de transport de gaz et hydrocarbures, mais aussi, selon notre interlocuteur, pourront être exportés à moyen terme.
Par ailleurs, il y’a lieu de souligner que ce colloque international, lequel a vu la participation de 200 intervenants issus de divers horizons, était l’occasion d’aborder les enjeux liés aux politiques publiques, aux réglementations et aux financements, qui jouent un rôle déterminant dans l’accélération de la transition vers un développement plus durable et respectueux de l’environnement.