La Cour pénale internationale (CPI) vient de rejeter le recours d’Israël contre une décision confirmant le mandat délivré à l’encontre du criminel de guerre, Benjamin Netanyahou.
La CPI reproche à juste titre, au Premier ministre israélien sa responsabilité pénale « directe » dans des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité à Ghaza. Ainsi avec cette décision, Netanyahou est considéré par le justice international comme un vulgaire criminel qu’il faudrait appréhender à tout prix.
Trump reprend la main
En effet, le « boucher » de Ghaza ne pourra donc échapper à la Justice internationale, et ce, en dépit des assurances de son « ami » Donald Trump. Ce dernier, qui a réussi enfin à « imposer » son nouveau plan de paix à Ghaza. Le cessez le feu est en vigueur alors que les otages israéliens ont été libérés contre la libération de plus de 1900 prisonniers palestiniens. Les ghazaouis commencent à souffler surtout que l’aide humanitaire arrive suffisamment pour couvrir leurs besoins.
Maitre de sa communication, Donald Trump a testé cette fois son talent dans le stand up, un show mêlant sérieux et humour sarcastique particulièrement lorsqu’il a pris le chef du gouvernement israélien par où ça lui faisait mal, comme dit l’adage.
Un mal annoncé par ailleurs lors de la visite du négociateur en chef américain, Steve Witkoff aux otages libérés et familles des otages, où l’image de Netanyahou s’estampait dès leur attente, deux ans durant, durant lesquels ils comptaient sur le gouvernement pour négocier leur libération. L’hommage rendu à l’envoyé spécial de Trump pour le Moyen Orient sonnait la rupture avec les extrémistes israélien et la mise en minorité de Benyamin Netanyahou réduit à subir les contrecoups de son obstination à « finir le travail » malgré les dégâts, dont l’isolement international, causé à son pays.
Netanyahou hors-jeu
À partir de ce moment-là, Donald Trump vit une hausse vertigineuse de la cote de sa mégalomanie. Et le show peut alors commencer. Avec toutes les cartes en main, Donald Trump a lâché son rouleau compresseur qui va broyer Netanyahou jusqu’à l’humiliation suprême.
Parce que c’en est une pour un sioniste convaincu de la puissance de « son lobby » américain pour continuer à faire « plier » la Miason Blanche à ses désirs génocidaires. Donald Trump l’obligera à présenter des excuses pour le Qatar. Netanyahou s’exécutera et s’excusera que le raid de l’aviation israélienne ait fait une victime qatarie. Un agent de sécurité. Les gifles allant de préférence en paire, Donald Trump agréera la condition d’Erdogan, le président truc, par ailleurs parrain du Qatar, de ne pas voir Netanyahou au sommet de Charm Cheikh pour sceller le pan de paix. Benyamin Netanyahou s’est retrouvé hors-jeu. Comme non concerné par l’événement.
La Knesset a choisi Trump
Devant les députés de la Knesset, avec le même ton de son show, non dénué de sarcasme, il fera la démonstration de ce que lui, président des Etats Unis amis, allié et soutien d’Israël, sait faire mais que ne sait pas faire Netanyahou. La paix. Standing ovation de tout le parlement israélien pour Donald Trump qui a pu réaliser la paix en un temps record.
Pour achever l’arrogant premier ministre, le président Trump décide de passer outre le plan de Netanyahou pour Ghaza en proposant une tutelle palestinienne sous parrainage internationale pour l’enclave. Y compris la question de sécurité qui sera assurée vraisemblablement par un contingent formé par plusieurs pays. Sa mission sera de démilitariser Hamas mais aussi d’empêcher l’armée israélienne de revenir à Ghaza. L’Indonésie et le Pakistan se sont d’ores et déjà proposés pour fournir les troupes. Sauver les accords d’Abraham
La neutralisation de Netanyahou était devenue nécessaire pour Donald Trump qui a perçu dans le mouvement des pays du Moyen Orient pour la création d’une coalition militaire pour faire face à Israel après l’attaque contre le Qatar une volonté d’enterrer les accords d’Abraham. Son plan pour contrer l’Iran serait ainsi voué à l’échec, d’autant plus que ces pays, à l’instar de l’Arabie saoudite qui est allée, dans l’urgence et dans le sillage de l’attaque israélienne, signer un accord de « protection » avec le Pakistan, pouvaient s’orienter vers d’autres puissances, notamment la Chine et la Russie, qui mettrait fin à l’hégémonie américaine sur la région.
Sauver Netanyahou ou Israël
Mis politiquement K. O, Netanyahou dont l’avenir demeure incertain, le dossier de ses déboires judiciaires étant toujours ouvert, pourrait, comme le suggère cette hypothèse fantaisiste aller rejoindre sa famille aux Etats unis, ou se présenter une nouvelle fois aux élections avec le risque, presque certain, de prendre cette fois une raclée qui mettra fin à sa carrière politique. Parce qu’il a perdu toute crédibilité avec sa gestion de la crise des otages.
Les plans pour la reconstruction de Ghaza sont déjà prêts. Le projet sera financé avec les participations des pays arabes qui ont manifesté cet intérêt, selon Donald Trump. Des projets de développements y seront implantés et les ghazaouis pourront profiter enfin des revenus de leur terre. Il est même question d’intégrer la cote ghazaouis dans ces projets qui seront sous le contrôle de l’autorité palestinienne sous l’égide du comité de la paix dirigé par Trump avec une délégation de pouvoir pour l’ancien premier ministre britannique, Tony Blair. Il n’y a cependant aucune trace de la solution à deux Etats clamée et réclamée par les Palestiniens et la communauté internationale dont la majorités pays a annoncé sa reconnaissance de l’état palestinien.