M.Mohamed Klalèche, nouveau sénateur de Tizi-Ouzou d’obédience FFS, a répondu sèchement, ce lundi 30 juin 2025, aux déclarations controversées du ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Seghir Saâdaoui.
Ce dernier, avait, pour rappel, «relégué» la wilaya de Tizi-Ouzou au second rang national, lui « préférant» le Collège Algérien de France, en terme de classement.
Ainsi, profitant de la séance plénière au Conseil de la nation, consacrée au projet de loi régissant les activités minières et celui des retraites, le nouveau sénateur de Tizi-Ouzou, a « recadré » le ministre Mohamed Sghir Saâdaoui, soulignant que ces déclarations sont « indignes », d’un ministre de la République.
Des « excuses publiques » exigées
En effet, Mohammed Klaleche dénonce avec «fermeté» les déclarations du ministre de l’Éducation nationale, qu’il considère étant «injustes» à l’égard de la wilaya de Tizi-Ouzou. Mieux, M. Klalèche souligne que ces déclarations sont « inacceptables » et «indignes» d’un ministre de la République, de surcroît chargé du secteur hautement sensible de l’Éducation nationale.
Pour le sénateur, le propos du ministre Saâdaoui, ont eu une « portée extrêmement négative» sur le corps de l’éducation nationale à l’échelle de la wilaya de Tizi-Ouzou, où ils y ont vu, selon le sénateur des « propos réducteurs» par rapport aux efforts fournis par la famille éducative de la wilaya, laquelle trône sur les résultats du BEM et du Baccalauréat, depuis plus de seize ans. Enfin, M. Klalèche exige du ministre de l’Éducation nationale des « excuses publiques».
Loi des retraites : Klalèche émet des réserves
Par ailleurs et concernant la loi des retraites, le sénateur de Tizi-Ouzou, appelle à une «réforme globale» du système de retraite, dans une vision de renforcement de l’État social. Pour lui, cette réforme ne saurait réussir sans l’«implication active» des partenaires sociaux, notamment les associations de retraités et les organisations syndicales.
En outre, Mohamed Klalèche, souligne que le nouveau cadre législatif devra promouvoir l’«équité» envers certaines catégories du secteur de l’éducation, tout en élargissent les mesures de départ anticipé à d’autres secteurs à forte pénibilité : santé, mines, travaux publics, travailleurs en situation de handicap, protection civile et agents de la propreté. «Nous réclamons un mécanisme clair de revalorisation des pensions, indexé sur l’inflation et le coût de la vie», a-t-il exhorté.
Enfin, selon le sénateur, la pérennité de la Caisse nationale des retraites (CNR) doit être assurée, par une gestion rigoureuse et la diversification de ses sources de financement, incluant une contribution solidaire de certains secteurs économiques à forte rentabilité.