Face aux rumeurs relatives à une supposée rupture de médicaments, la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) est sortie de son mutisme.
Ainsi, dans un communiqué aux allures de démenti, publié ce jeudi 14 août 2025, la PCH réfute catégoriquement toute pénurie ou une quelconque perturbation concernant les médicaments hospitaliers et des médicaments anticancéreux.
« Aucune pénurie enregistrée »
En effet, cet organisme chargé de la distribution des médicaments au sein des divers hôpitaux du pays, infirme les « informations » diffusées sur les réseaux sociaux concernant une pénurie de médicaments anticancéreux et de médicaments hospitaliers « La Pharmacie centrale des hôpitaux rassure tous les patients et l’opinion publique nationale que le taux de disponibilité de ces médicaments vitaux a atteint plus de 93 % au niveau national, avec un approvisionnement continu et suffisant pour couvrir les besoins de toutes les structures hospitalières», est-il précisé dans le document de la PCH.
Et d’enchaîner en assurant que qu’« aucune pénurie n’a été enregistrée, au contraire, il existe une plateforme électronique au niveau de la Pharmacie centrale liée aux hôpitaux qui permet à tout moment de connaître et d’évaluer le stock de médicaments ».
Un budget « historique » alloué
Dans la foulée, la PCH note le fait que l’État a octroyé le plus « grand budget de son histoire » à la Pharmacie centrale des hôpitaux, pour l’acquisition de médicaments, notamment les anticancéreux pour un montant s’élevant à 84 milliards de dinars. « certains médicaments qui pourraient connaître une pénurie au cours de l’année, locaux ou importés, restent sous suivi et des mesures pratiques sont mises en œuvre pour les remplacer quelle que soit leur nature, cela en fonction des besoins des hôpitaux », est-il précisé.
Le Snapo réagit
De son côté, le Bureau National du Syndicat national des pharmaciens d’officine (SNAPO) tient à préciser qu’il « n’a jamais fait de déclaration concernant une prétendue rupture des médicaments à usage hospitalier », a-t-il réagit dans un communiqué publié ce jeudi sur sa page officielle. « Ces propos ne sont en aucun cas les siens et ne sauraient lui être attribués », a-t-il en outre précisé.
Par conséquent, le SNAPO dément formellement « toute implication ou responsabilité » dans la diffusion de telles affirmations. Selon ce syndicat, toute information ou prise de position officielle du syndicat est communiquée exclusivement par ses canaux officiels.