Projet “SoutH2Corridor”: Alger et Berlin balisent le terrain

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Par RAMDANE BOURAHLA

Les opportunités de collaboration dans le domaine des énergies renouvelables et l’hydrogène vert entre l’Algérie et l’allocation, ont été abordées ce jeudi 8 février, lors d’une entrevue entre entre le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab et le  et ministre allemand de l’Économie et du Climat, Robert Heibeck.

Ce dernier, indique un communiqué du ministère de l’Energie et des Mines, était accompagné d’une forte délégation d’hommes d’affaires et investisseurs allemands, qui comptent injecter leurs capitaux dans le développement des énergies renouvelables, notamment le solaire et l’hydrogène vert.

Cette rencontre, a pour principal objectif, précise le département de Mohamed Arkab, d’échanger sur les perspectives de développement en Algérie des énergies renouvelables, l’hydrogène et de l’efficacité énergétique ainsi que les opportunités de coopération dans ces domaines avec l’Allemagne.

Les bases se discutent à Alger

Mais le principal dossier qui a été abordé lors de cette etrevue et lequel va faire l’objet d’une “table ronde” entre les partenaires allemands, autrichien et tunisiens, est le projet SoutH2Corridor.

Ce projet, faut-il le rappeler, est “dans les tuyaux” depuis le printemps 2023, où des pays européens à l’instar de l’Allemagne, l’Autriche et l’Italie, ont “découvert” le potentiel de l’Algérie en matière d’hygiène vert, une énergie propre et relativement à exploiter et surtout à acheminer vers le Vieux continent, lequel cherche à se défaire de sa dépendance vis-à-vis des énergies fossiles et surtout de provenance russe.

L’Algérie en “rampe de lancement”

L’Algérie, est destinée à être une “rampe de lancement” pour cette énergie et surtout,  tient à tirer profit de ses capacités techniques et de ses avantages compétitifs pour produire et exporter environ 30 à 40 millions de milliards KW sous forme d’hydrogène gazeux et liquide.

Le gazoduc aura pour point de départ l’Algérie, plus précisément de Hassi Messaoud, puis traversera la Tunisie par la ville de Sfax. De là, il traversera la mer Méditerranée jusqu’en Italie, où il se raccordera au réseau existant de Snam S.p.A., avant de se poursuivre à travers l’Autriche et l’Allemagne. 

Une voie royale pour accéder au marché de l’UE

Ce marché de l’hydrogène est prometteur et suscite énormément d’intérêt chez les Allemands, qui connaissent les potentialités naturelles et humaines de l’Algérie dans ce créneau.

Selon des experts algériens, Berlin veut investir lourdement dans l’énergie renouvelable, l’hydrogène en particulier, afin de lui permettre de couvrir une partie des besoins de son marché intérieur à long terme, soit d’ici à 2050.

De plus, ce Corridor ouvrira la voie à l’Algérie pour un accord élargi au sein de l’Union européenne (UE) pour soutenir ce projet qui vise à couvrir 10 % des besoins énergétiques de l’Europe.

R.B

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