Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s’est exprimé samedi soir lors de son entretien périodique avec les médias, abordant plusieurs questions et dossiers relatifs aux affaires intérieures, ainsi qu’aux développements récents sur la scène arabe et internationale.
Ainsi, dans cet entretien, diffusé samedi soir sur les chaînes de télévision et de radio nationales, le chef de l’État a déclaré s’adresser à l’ensemble de la nation, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, à travers un dialogue « ouvert et franc » concernant les dernières évolutions dans les domaines social, économique et politique.
Enrichissement de l’uranium et coopération internationale
Le Président Tebboune a confirmé que l’Algérie procède actuellement à « l’enrichissement de l’uranium à un taux de 3 à 5 % à des fins civiles, notamment dans le secteur médical, avec la possibilité de l’exporter ». Il a ajouté que les réserves algériennes « ne sont pas comparables à celles du Niger, mais si des partenaires étrangers sérieux se manifestent, nous sommes ouverts à la coopération ».
Développement de la valeur ajoutée dans les hydrocarbures
Dans le même contexte, le Président a réitéré la détermination de l’Algérie à développer la valeur ajoutée dans le secteur des hydrocarbures, notamment à travers le renforcement des activités de raffinage local. Il a rappelé que l’importation de carburant a été stoppée depuis 2022, et que la même mesure s’appliquera au mazout d’ici 2026.
Projet de gazoduc entre l’Algérie, l’Italie et l’Allemagne
Le Président Tebboune a également évoqué un projet ambitieux de « troisième gazoduc entre l’Algérie et l’Italie, en direction de l’Allemagne, pour l’exportation d’hydrogène et d’électricité, tant conventionnelle que renouvelable ».
Il a souligné l’importance de diversifier la production nationale d’hydrocarbures et a mis en avant la profondeur historique, la qualité et le niveau des relations entre l’Algérie et l’Italie, qualifiées de « très efficaces ».
Doublement de la production de gaz naturel
Le chef de l’État a affirmé que l’Algérie aspire à « doubler sa production de gaz naturel au cours des cinq prochaines années », soulignant que le pays est devenu un « fournisseur très fiable », notamment pour le marché européen.
