L’Algérie demeure fidèle à sa vision et ses engagements pour la » refonte » du Conseil de sécurité de l’ONU, lequel a montré sa totale impuissance, voire son inutilité, lors de l’agression sioniste sur les territoires occupés en Palestine.
Ainsi et dans le cadre des négociations gouvernementales sur le processus de réforme dudit Conseil, qui se tient actuellement en Guinée équatoriale, le président Abdelmadjid Tebboune, a encore une fois réitéré son appel pour une » refonte structurelle » de cette institution onusienne.
Les engagements de l’Algérie
En effet, le chef de la diplomatie algérienne, Ahmed Attaf, qui représente le chef de l’Etat au 5em Sommet du groupe des dix (10), s’est exprimé hier soir, au nom du président Tebboune, afin d’expliciter la vision du pays à ce propos.
Avant d’exposer sa vision sur les principes fondamentaux et intrinsèques du Conseil de sécurité, le Président Tebboune, a fait savoir que notre pays dès son adhésion en janvier prochain, avec la Sierra Leone et le Mozambique » tâchera de renforcer la voix de notre continent au sein de cette instance internationale centrale et défendre les préoccupations, les intérêts et les aspirations de nos pays collectivement sous la bannière de l’Union africaine« , s’est-il engagé.
Les quatre points cardinaux à revoir
Par le suite, le président Tebboune, a indiqué qu’il faudrait « d’abord corriger l’injustice historique envers le continent africain, car il est le seul absent dans la catégorie des membres permanents et le moins représenté dans la catégorie des membres non permanents », a-t-il plaidé.
Ensuite, le président algérien, soutiendra encore une fois que la révision des mécanismes régissant le Conseil de sécurité de l’ONU devraient être revues sous plusieurs aspects, et que le continent africain est en mesure d’apporter une vision plus » juste ».
« la position africaine doit confirmer qu’il faut un processus de réforme qui restaurera l’efficacité et la capacité du Conseil à agir face aux menaces croissantes à la paix et à la sécurité internationales ».
En outre, le chef de l’Etat, à préconisé l’adhésion » à l’Assemblée générale des Nations Unies et aux négociations gouvernementales qui se déroulent sous son siège en tant que cadre global et consensuel pour gérer le dossier de la réforme du Conseil de sécurité ».
Enfin, dans son message, le président Tebboune, a énorme insisté sur la » complète révision » des mécanismes régissant cette institution mondiale, notamment le recours au veto.
» Nous œuvrons pour une réforme global et intégrée qui dépasse le cadre limité du processus d’élargissement de l’adhésion pour inclure toutes les questions de fond liées notamment aux méthodes et méthodes de travail du Conseil, à l’usage du veto , et l’interaction entre le Conseil et les organismes internationaux centraux », a-t-il martelé.
R.B