Dans sa stratégie de relancer le projet du Barrage Vert, l’Algérie a injecté plus de 75 milliards de dinars sur un période de sept ans, à savoir 2023 et 2030.
C’est du moins ce qu’a déclaré ce jeudi 2 novembre, la directrice du Barrage vert et de lutte contre la désertification à la Direction générale des forêts, Sabrina Rashidi, lors de son intervention à la radio nationale, tout en soulignant que la superficie touchée est de 113 mille hectares.
En effet, Mme Rachidi, a expliqué que la décision du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, de relancer ce projet s’inscrit dans le cadre de « la mise en œuvre des obligations » de l’Algérie dans le cadre des Accords de Paris sur le changement climatique au cours de l’année 2019, et est également conforme aux la vision du pays en matière de lutte et de réduction de la désertification.
Ainsi, l’hôte de la radio nationale Chaine Une, a souligné l’importance du projet de le relance du Barrage Vert, qui s’inscrit dans la continuité de ce qui a été accompli dans les années 1970, dans le domaine de la lutte contre la désertification et la sécheresse.
Par ailleurs, l’intervenante, n’a pas omis de mettre en exergue l’importance « capitale » du nouveau projet et ses dimensions économiques, sociales et de développement. Elle citera entre autres,sa contribution à la création de nombreux emplois pour les jeunes au niveau des wilayas concernées, comme la création de projets locaux, y compris les opérations de boisement, l’ouverture de sentiers et de routes et l’établissement de points d’eau.
R.B