Par RAMDANE BOURAHLA
L’Algérie a réitéré ce mercredi 13 décembre, son engagement indéfectible en faveur de la stabilité du Mali, insistant sur le fait que les Accords d’Alger, demeurent » le cadre idoine » pour la résoudre de la crise malienne.
En effet et dans un communiqué officiel et ne souffrant d’une quelconque ambiguïté quant à son origine, le ministère des Affaires étrangères, l’Algérie souligne » sa ferme conviction » concernant lesdits Accords, lesquels sont selon le département d’Ahmed Attaf, la solution définitive pour la » préservation, par des moyens pacifiques, de l’intégrité territoriale du Mali, de sa souveraineté et de son unité nationale ».
Ainsi, la diplomatie algérienne, a saisi l’occasion de la fin de mission de la Minusma au Mali, à partir de ce mois de décembre, pour exprimer sa » reconnaissance » à la mission onusienne chargée du maintien de la paix au Mali, tout en assurant au passage que ce pays gagnerait à respecter les conclusions paraphées à Alger.
Une » œuvre collective de paix et de réconciliation »
Pour se faire, le chef de la diplomatie algérienne, exhorte les diverses acteurs du conflits à « renouveler leur engagement dans cette œuvre collective de paix et de réconciliation pour répondre aux aspirations légitimes de toutes les composantes du peuple malien frère, à une paix et à une stabilité durable », souligne le document du MAE.
Dans le même ordre d’idée, le ministère des Affaires étrangères, souligne que l’histoire du Mali est » jalonnée d’enseignements », qui permettent selon la diplomatie algérienne de conclure » sans ambages », que les défis auxquels sont confrontés le Mali et son peuple, ne sauraient être relevées que par » le dialogue, l’entente et la réconciliation », insiste le communiqué d’Alger.
Pour rappel, en juin 2015, l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus de paix d’Alger, a été signé par le gouvernement malien et les groupes armés du Nord du pays. Or neuf ans plus tard, les diverses parties de la crise malienne peinent ou » rechignent » à se conformer à ces Accords, ce qui a pour conséquence, une instabilité chronique du pays et par ricochet pour toute la région du Sahel.
R.B