La revalorisation des pensions de retraite promise par le président de la République, M.Abdelmadjid Tebboune se fait attendre.
Ce dernier, s’est engagé au moins de mars dernier à les augmenter de manière substantielle. Cinq mois après… toujours rien !
Cet état de fait, suscite l’incompréhension des retraités qui guettent la moindre intervention du chef de l’État, ou un communiqué de la Présidence, en espérant une annonce salvatrice.
Face à cette attente des plus insoutenables, l’Organisation nationale des retraités (ONR) affiliée à la CNR ne cesse d’interpeller les hautes autorités du pays à propos de plusieurs points.
L’ONR évoque un « blocage » au sommet de l’État
En effet, cette organisation, a récemment adressé une correspondance au président de la République, M Abdelmajid Tebboune, dans laquelle ils se demandent qui est derrière ce qu’ils qualifient de «blocage».
Pourtant,les rédacteurs de cette correspondance ont rappelé que le Directeur général de la caisse nationale de retraite (CNR) et le ministre du Travail et de la sécurité sociale ont été déjà saisis à ce sujet. Ils ont rappelé dans leur missive que la revalorisation annuelle de leur pension qui se fait généralement en mai est lettre morte et pourtant celle-ci était déjà un acquis de cette frange de la société qui a tant donné pour le développement du pays dans tous les secteurs durant leur tendre jeunesse.
En outre, ils ont saisi cette occasion pour rappeler au Président de la République qu’il avait déjà annoncé que les pensions seront améliorées comme cela a été le cas en mai 2024 lorsque celles-ci étaient revalorisées entre 2 et 15%.
Les retraités partagés en colère et espoir
Devant cette situation où rien n’a été fait, les retraités appellent le chef de l’ État à situer les responsables de ce blocage et intercéder en faveur de plus de quatre millions d’Algériens âgés entre 60 ans et plus qui vivent dans une situation qui frôle la misère et l’indigence pour la plupart d’entre eux.
Par ailleurs, à travers les réseaux sociaux, les internautes souvent des retraités parlent aussi de l’annulation de l’ IRG qu’ils jugent avoir déjà versé alors qu’ils étaient en exercice. » Pourquoi payons-nous un impôt que nous avions versé durant toute notre vie professionnelle ? », s’est interrogé l’un d’eux.
Les retraités ne demandent que justice leur soit faite et qu’ils sont des Algériens à part entière qui doivent à l ‘État une vie digne au lieu de mourir à petit feu alors qu’ ils sont déjà en âge avancé pendant que la plupart d’entre eux n’a pas les moyens de se payer les soins de certaines maladies dues à leur âge, parfois, contractées durant leur jeunesse pendant qu’ils étaient actifs . L’Organisation nationale des retraités affiliée à la CNR reste sereine et sait que le Président de la République est à son écoute.