Risques majeurs : La DNRM et la B.M s’allient

La coopération entre l’Algérie et la Banque mondiale dans le domaine de la gestion des risques majeurs et catastrophes naturelles, franchit une nouvelle étape significative.

Ainsi, le 28 janvier 2025, une délégation d’experts de l’institution de Bretton Woods a été accueillie par la Délégation nationale aux risques majeurs (DNRM), marquant ainsi la poursuite d’un dialogue technique amorcé lors des travaux conjoints de mai 2024 à Alger.

Vers une meilleure planification

En effet, cette rencontre s’inscrit dans une démarche plus large visant à renforcer les capacités nationales en matière de prévention et de gestion des catastrophes naturelles, un enjeu devenu crucial face aux défis climatiques et environnementaux croissants. Ainsi, deux réunions de travail ont été organisées à cette occasion, l’une au siège de la DNRM et l’autre à la wilaya d’Alger, en présence de représentants du ministère de l’Intérieur, du secrétaire général de la wilaya d’Alger, d’experts de la DNRM et du représentant résident de la Banque mondiale en Algérie.
Lors de la première réunion, qui s’est tenue au sein de la DNRM, les discussions ont porté sur les aspects techniques liés à l’élaboration des plans généraux de prévention des risques de catastrophes.

La «résilience» urbaine renforcée

Ces plans reposent sur un diagnostic préalable réalisé en partenariat avec la Banque mondiale et visent à renforcer la résilience du pays face aux menaces naturelles et technologiques telles que les séismes, les inondations et les incendies. Les participants ont mis en avant l’importance d’un appui technique continu pour garantir l’efficacité et la pertinence des dispositifs de prévention. Cette approche s’inscrit dans le cadre des objectifs de la stratégie nationale de gestion des risques de catastrophes, qui vise à réduire leur impact sur les populations et les infrastructures.

Le second échange, organisé au niveau de la wilaya d’Alger, a abordé la question cruciale de la résilience urbaine. Face aux risques croissants liés à l’urbanisation rapide et aux défis environnementaux, il a été souligné la nécessité d’adopter une stratégie globale visant à renforcer la capacité de la capitale à faire face aux catastrophes.
Cette stratégie repose sur une coordination étroite entre les autorités locales, la DNRM et la Banque mondiale, avec un accent particulier sur l’aménagement urbain, le renforcement des infrastructures et la sensibilisation des citoyens aux risques majeurs.

Ces rencontres illustrent l’engagement de l’Algérie à tirer parti de l’expertise internationale pour améliorer son système de gestion des risques de catastrophes. En collaborant étroitement avec la Banque mondiale et en intégrant les meilleures pratiques internationales, le pays aspire à mieux anticiper, prévenir et gérer les crises potentielles, tout en garantissant la sécurité et le bien-être de ses citoyens.

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