Les directives et orientations du Président de la République, M.Abdelmadjid Tebboune, concernant l’«accompagnement» et la «prise en charge» de nos athlètes, notamment dans les disciplines paralympiques, semblent une fois de plus battues en brèche.
Ainsi, cette fois-ci, c’est la championne paralympique du lancer de poids assis (F57) aux Jeux paralympiques 2024 à Paris, Mme Safia Djelal, qui fait les frais de la «négligence» de ceux qui sont en charge de faire respecter les directives présidentielles.
Honorer le pays ne vaut-il pas un «kiosque» ?
En effet, celle qui a honoré le pays lors des derniers J.O et récompensée par le Président Tebboune, s’est vue refusée un «petit local» par les autorités locales de la wilaya de Batna, alors que ces dernières s’étaient engagées en 2021, à lui accorder un «kiosque» afin qu’elle puisse entamer une activité commerciale. C’est du moins ce que dénonce cette championne dans un post publié sur sa page officielle. « Je suis Mme Safia Djelal, championne paralympique. Je lance un appel au président de la République algérienne démocratique et populaire, M. Abdelmadjid Tebboune, pour me rendre justice et me faire valoir mes droits non obtenus depuis l’année 2021, date à laquelle une décision a été prise de m’octroyer un local commercial sous forme d’un petit kiosque », expliquera Mme Djalal.
Pressions…
Pour cette dernière, qui a également joint des pièces administratives (ci-jointes, )faisant foi de cette décision, il s’agit ni plus ni moins de «fausses promesses» des autorités de la wilaya de Batna. Pis, cette championne paralympique, souligne que les autorités locales, sans toutefois préciser lesquelles, auraient exercé selon ses dires une «pression» sur elle, afin qu’elle retire son post. «Bien que les responsables locaux m’avaient promis de prendre en charge mes doléances, si je supprimer ma doléance exposée sur les réseaux sociaux», a-t-elle indiqué. Et d’ajouter «Or, je me rends compte que c’était uniquement un subterfuge afin d’étouffer l’affaire! Je ne vais pas me taire et advienne que pouurra!», a-t-elle conclu. Ces «dérives» de l’administration locale sont diamétralement opposées aux directives du Président Tebboune, qui n’a eu de cesse de marteler à chaque occasion que les athlètes Algériens, sont la fierté de la Nation. Est-ce ainsi qu’on traite une fierté nationale ?