Par Kocila.T
Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a mis en avant la détermination de l’Etat à promouvoir la médecine nucléaire en Algérie.
Ainsi et s’exprimant en marge des travaux d’une Journée scientifique sur le thème « L’oncologie nucléaire à l’ère de la théranostique », organisée par l’Association nationale de médecine nucléaire libérale (ANMNL), en collaboration avec la Société algérienne de formation et de recherche en oncologie (SAFRO), le ministre, a rassuré de la mobilisation de tous les moyens et de toutes les ressources financières nécessaires, indique dimanche un communiqué du ministère.
L’engagement de l’État mis en exergue
En effet et d’après la même source, M.Saïhi, a, entre autres, insisté sur l’importance de cette réunion qui intervient au moment où, a-t-il dit, l’Algérie connaît un « tournant dans le traitement des cancers et le développement de la médecine nucléaire de manière générale ».
Après avoir rappelé le soutien de l’Etat à ce domaine, le ministre a estimé que les mesures prises dans ce cadre sont de nature à opérer une percée dans le domaine de la médecine nucléaire.
« L’Etat, est déterminé à promouvoir la médecine nucléaire à travers la mobilisation de tous les moyens et de toutes les ressources financières nécessaires », a-t-il affirmé, et ce, a-t-il insisté, « conformément aux instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour l’utilisation de la médecine nucléaire dans le diagnostic et la thérapie, particulièrement en oncologie ».
Évoquant les résultats prometteurs de la médecine nucléaire, Abdelhak Saihi a jugé important d’ouvrir des postes dans cette spécialité, de doter les centres hospitaliers des équipements nécessaires et d’ouvrir des espaces de formation en médecine nucléaire.
De nouveaux radiopharmaceutiques recommandés
Par ailleurs, il y’a lieu de souligner que le commissariat à l’énergie atomique a organisé (Comena), a organisé jeudi dernier, importante réunion de travail avec les membres de la commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer ainsi que les représentants de l’association algérienne de médecine nucléaire, est-il mentionné dans un communiqué rendu public ce dimanche.
La même source, précise également qu’outre la production des radiopharmaceutiques les plus utilisés actuellement en Algérie (Technétium et Iode), les experts présents, ont recommandé la production à moyen terme des nouveaux radiopharmaceutiques tels que le Lutétium et le Gallium, tenant compte des succès enregistrés dans leur utilisation actuelle au niveau international.
K.T