Mhamed Issiakhem

Salon des Arts Plastiques à Tizi-Ouzou : En hommage à M’hamed Issiakhem

Le coup d’envoi du Salon nationale Djurdjura des arts plastiques a été donné aujourd’hui, à l’annexe de la maison de la culture d’Azazga, dans la wilaya de Tizi-Ouzou.

L’ouverture a été donnée par les autorités locales, de nombreux artistes et invités, en présence de la directrice de la culture et des arts de Tizi-Ouzou, Mme Nabila Goumeziane.

Ainsi, cette manifestation culturelle, laquelle s’étalera jusqu’ au 24 décembre, est dédiée à la mémoire d’un monument de la peinture algérienne et l’un des précurseurs de l’art moderne, à savoir M’hamed Issiakhem.

La vie et l’œuvre d’Issiakhem retracée

En effet, placé sous le thème « Pied d’œuvre sur les traces de M’hamed Issiakhem » le salon a vu la participation de plusieurs exposants venus des quatre coins du pays. A cet effet, le hall de l’annexe de la maison de la culture d’Azazga est devenu, à cette occasion, un musée au cœur de la ville d’Azazga, avec une centaine de tableaux exposés ainsi que des sculptures.

Les élèves de l’école des beaux-arts d’Azazga y exposent également leurs œuvres. Pour cette première journée du salon, il est programmé la réalisation d’une fresque en hommage à M’hamed Issiakhem ainsi qu’une résidence d’expression artistique (Atelier workshop autour de la vie et l’oeuvre de M’hamed Issiakhem) avec les élèves des Écoles des beaux-arts d’Alger, de Tipaza et d’Azazga. Une table ronde et des témoignages sur la vie et l’œuvre d’Issiakhem sont également au menu. Elle sera animée par l’artiste plasticienne et élève de M’hamed Issiakhem, Zahia Kaci.

D’autres artistes apporteront leur touche à ce débat comme Moncef Guita (artiste plasticien), Moussa Bourdine, en plus des membres de la famille de M’hamed Issiakhem, conviés à cet hommage. La deuxième journée sera marquée par la visite de la maison natale de l’artiste à Taboudoucht, dans la commune d’Aghrib.

Un monument national!

M’hamed Issiakhem est né le 17 juin 1928 à Taboudoucht. Il a été élève de la Société des beaux -arts à Alger de 1947 à 1951 et de l’École des beaux-arts de la même ville.

Sa rencontre avec l’écrivain Kateb Yacine en 1951 fut décisive et représenta un déclic dans son parcours artistique et dans sa vie. Issiakhem a continué à se former à l’étranger, notamment en France et en Espagne.

Après l’indépendance, Issiakhem devint l’une des figures de proue de la vie artistique et culturelle en Algérie. Il a collaboré à « Alger républicain » en tant que dessinateur de presse et il cofonda l’Union nationale des Arts plastiques en 1963. Pendant près de vingt ans dans les années 60, 70 et 80, il créa les maquettes des billets de banque et de nombreux timbres postaux algériens. M’hamed Issiakhem a été également professeur d’art graphique à l’École polytechnique d’architecture et d’urbanisme d’Alger. Il est décédé le 1er décembre 1985 à Alger. 

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