Entretien réalisé par Melissa Boukhalfa
Le Festival international de la bande dessinée et l’animé ( FIBDA), est de retour.
Pour sa 15e édition, cette grande messe des amoureux de la bande dessinées à travers toutes ses variantes, est organisée au niveau de l’esplanade de Ryad El-Fatah du 4 au 8 du mois en cours, avec la participation de près d’une cinquantaine de participants.
Jeudi 5 octobre, les stars du jour, étaient des dessinateurs américains, qui ont fait le déplacement de l’autre côté du globe pour venir à la rencontre des amoureux de la BD.
Et en « guest-star », l’ambassadrice américaine Mme Elizabeth Moore Aubin, qui a fait le déplacement.
La diplomate US, a pu rencontrer et échanger avec nombre d’artistes américains, notamment Mme Sara Gomez Wooley.
Cette dernière est immensément célèbre outre atlantique, car elle a collaboré avec les plus grands, comme : National Geographic, DC COMICS, Image Comics, Scholastic, Random House, Parallax Press, For Beginners Books, etc.
Dans un ce bref entretien, Mme Sara Gomez Wooley revient pour just-infodz, sur sa passion dans laquelle, comme un autre personnage de BD, à savoir Oblelix, elle est tombée dedans dès sa tendre enfance.
Just-infodz: D’où vous vient cette passion pour la BD?
- Sara Gomez Wooley : C’est quasiment inné. Je vous raconte une petite anecdote: Quand j’avais 5 ans, ma mère était enseignante de science naturelle. Une fois, elle a ramené un microscope a la maison. Par curiosité, j’ai regardé dans ce dernier des bulles d’eau , à l’intérieur je voyais de petites tâches, je suis allée prendre une petite feuille et j’ai dessiné des tâches qui en mangeaient d’autre. Du haut de me 5 ans, j’ai finis par en faire une brochure. Quelques années plus tard, mon frère ainé a quitté le foyer , je suis restée seule. Pour combler le vide qu’il avait laissé, je me suis mise à dessiner tout ce que je voyais, ou me passait par l’esprit. Et depuis, je suis pour ainsi dire « contaminée » par le dessin et la bande dessinée en particulier.
Quelles sont vos sources d’inspiration ?
- Mes voyages , je suis très ouverte sur les différentes cultures et traditions, vous pouvez voir que mes dessins sont inspirés par différentes civilisations, cultures et empires. On retrouve la culture et la civilisation asiatique, l’empire romain, l’Arabie et pleins d’autres cultures, je trouve cela très beau et très inspirant.
Je tiens à souligner que l’hospitalité des Algériens m’a vraiment bluffé. Les Algériens nous ont montrés une bienveillance et une hospitalité que je n’avais jamais vu aux États-Unis.
Sara Gomez-Wooley bédéistes américaine
Votre sentiment sur l’émergence de la BD en Algérie ?
- Je suis très heureuse, enthousiaste et aussi agréablement surprise par l’Algérie et ses nombreux fans dans ce beau pays. Je n’ai jamais eu à imaginer que la culture des « comics books » est aussi implantée dans ce merveilleux pays. Aussi et sur un tout autre registre, je tiens à souligner que l’hospitalité des Algériens m’a vraiment bluffé. Les Algériens nous ont montrés une bienveillance et une hospitalité que je n’avais jamais connu aux États-Unis. Mon traducteur m’a dit que les Algériens avaient une description bien propre de cette hospitalité et je le confirme sans cesse.
D’éventuelles collaborations avec les Bédéistes algériens ?
- Les jeunes de ce pays sont très talentueux j’ai vu des dessins à la compétition des jeunes artistes et c’est vraiment impressionnant et très prometteur. Oui, je serais très intéressée de travailler dans le futur avec ces talents. Je trouve qu’il y’a beaucoup de potentiel pour les artistes d’ici dans le monde des comics.
M.M