Secteur du Rail : Un milliard de dollars accordé en 2024 ! 

Secteur du Rail : Un milliard de dollars accordé en 2024 ! 

Par RAMDANE BOURAHLA

Le secteur des rails en Algérie est destiné à un avenir prometteur. Les pouvoirs publics, à leur tête le chef de l’Etat, compte sur le développement de ce secteur névralgique, afin de booster celui des mines, notamment celles de Gara-Djebilet, la mine intégrée de phosphate et aussi la mine de Zinc et de plomb d’Amizour. 

Pour se faire, l’actuelle loi de finances, laquelle est en vigueur depuis le 1er janvier dernier, a consacré un budget des plus conséquent, afin de développer le réseau de chemins de fer national. Ainsi et selon le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, M. Lakhdar Rekhroukh, l’Etat a mis plus de 120 milliards de dinars, soit l’équivalent d’un milliard dollars, pour développer le rail algérien, notamment dans son volet de transport de marchandises.

Un tiers du budget des TP réservé au rail 

En effet, M. Rekhroukh qui s’est exprimé mardi devant la Commission des transports de l’assemblée populaire nationale (APN), a indiqué que plus 120 milliards DA y ont été consacrés dans le développement du rail, tandis que les projets de développement de l’infrastructure du transport ciblé ont bénéficié de 31 milliards DA, selon les chiffres avancés par le ministre. Ce budget, représente selon le ministre des Travaux publics, plus du tiers du budget global alloué à son département, soit 289,23 milliards DA, a-t-il précisé. 

Toujours selon l’intervenant, cité par l’agence officielle, actuellement les travaux en cours concernent 2.773 km de nouvelles lignes, et 727 km concernent le dédoublement des lignes actuelles, relevant que les lignes exploitées avaient atteint 4.734 km alors que les lignes en cours d’études ont atteint 5.650 km.

Les zones industrielles et ports en priorité 

Dans le même registre, le directeur général de l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (ANESRIF), Azzedine Fridi, qui s’est exprimé ce mercredi 21 février devant la même Commission, a présenté un état des lieux de ce secteur. 

En effet, pour ce responsable, la priorité de l’Etat, se concentre actuellement en le raccordement de différentes zones industrielles, des ports, des zones d’activités et des villes nouvelles, en plus de l’intensification du réseau ferroviaire national.

Selon M. Fridi, le projet de liaison de la zone industrielle (ZI) « Bethioua » (Oran) au réseau ferroviaire sur une distance de 7 km sera également réceptionné, en sus du projet Ain El Beida-Khenchela sur une distance de 51 km, rappelant l’obligation pour les maitres d’œuvre d’adopter le système de rotation pour accélérer le rythme de réalisation des différents projets.  

Objectif : 15 000 kilomètres de rail d’ici 2030

M. Fridi soulignera devant les membres de la Commission de l’APN, qu’après la modernisation du couloir nord, les travaux de doublement de la voie et de modernisation des systèmes de signalisation et de communication étaient actuellement en cours, tout en œuvrant au parachèvement du couloir des hauts plateaux qui s’étend de Tébessa (Est) à Sidi Bel Abbes (Ouest) sur une longueur de 1.162 km.

S’agissant des projets devant être réceptionnés en 2024, le même responsable a cité le projet du tronçon sud de la ligne minière Est (Tebessa-Annaba), qui s’étend de Djebel Onk à Oued Kebrit sur une distance de 177 km. « La longueur des voies ferrées exploitées, s’élève actuellement à 4.734 km, et il est attendu d’atteindre à court et moyen terme les 6.500 km, pour parvenir à la fin des programmes à 15.000 km, à l’horizon 2023 », a-t-il révélé. 

R.B

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