Après les légumineuses, l’Algérie souhaite également sécuriser ses approvisionnements en blé.
Ces achats, rentrent dans le cadre de vouloir se mettre à l’abri de toutes perturbations et couper l’herbe sous le pied d’éventuels spéculateurs.
En effet et dans ce sens, l’Algérie vient de passer commande de plus de 580 000 tonnes de blé auprès de la Russie et la France, a annoncé le site spécialisé algerie-eco, citant l’agence Reuters. Cette dernière, qui a pu vérifier le contenu de l’appel d’offre émis par l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), les prix d’achat sont compris entre 263 et 26t dollars la tonne CIF (coût, assurance et fret).
Le blé acheté doit être expédié en trois périodes à partir des principales régions d’approvisionnement, y compris la France : du 16 au 31 décembre de l’année en cours, du 1er au 15 janvier 2024 et du 15 au 31 du même mois. Si le blé provient d’Amérique du Sud ou d’Australie, l’expédition doit avoir lieu un mois plus tôt, détaille Reuters
Pour rappel, le pays avait déjà acquis d’importantes quantités de blé, notamment russe, en mai et juin derniers, où elle a acheté respectivement 300 000 et 600 000 tonnes de blé tendre.
L’Algérie reste relativement discrète pas les résultats de ses appels d’offres et les rapports sont basés sur des estimations commerciales, souligne l’agence britannique Reuters, qui explique que l’Algérie est un client important pour le blé de l’UE, notamment de la France, mais les céréales russes ont récemment étendu leur présence de manière agressive sur le marché algérien.
R.B
