L’Algérie s’offre une troisième médaille dans ces jeux olympiques de Paris, et ce, grâce au demi-fondeur, Djamel Sedjati, qui a remporté la médaille de bronze du 800m après avoir terminé à la 3e place de la finale disputée ce samedi 10 août au stade de France.
Le titre olympique est revenu à l’athlète du Kenya le jeune Emmanuel Wanyonyi âgé de 20 ans, qui garde la main et confirme sa suprématie sur le 800m. En finale, e Kenyan a livré une course phénoménale, menée quasiment de bout en bout.
Défié dans l’avant-dernière ligne droite par le Français Gabriel Tual, le demi-fondeur a augmenté le rythme pour reprendre la tête avant le dernier virage et en maintenant le cap jusqu’au bout, en dépit du retour du Canadien Marco Arop. Il termine champion olympique en 1’41 »19, le troisième meilleur chrono de l’histoire. Marco Arop est en argent (1’41 »20) et l’Algérien Djamel Sedjati est en bronze (1’41 »50).
Le demi-fondeur Algérien Djamel Sedjati aurait pu prétendre à un meilleur classement au finish, en s’offrant l’argent et même le vermeil, mais cette médaille de bronze est d’une grande importance pour le pays après les deux médailles d’or arrachées par la gymnaste Kaylia Nemour et la boxeuse Imane Khelif.
Soupçons de dopage…Le COA cri à l’acharnement
Djamel Sedjati, n’a pas eu le temps de savourer sa médaille que des soupçons de dopage pèse sur les lui. Ainsi et selon le quotidien français L’Equipe, qui rapporte l’information, des agents de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP), également en charge de la lutte anti-dopage, ont effectué des perquisitions au sein du village olympique jeudi 8 août, dans le cadre d’une enquête qui vise l’athlète algérien et son entraîneur Amar Benida.
Pour sa part, le Comité olympique algérien(COA), s’est dit « indigné » par ces soupçons. Dans un communiqué rendu public ce samedi 10 août, le COA, dénonce l’acharnement » contre les athlètes algériens, tout en rappelant l’affaire Imen Khelif. Affaire à suivre…
O.M
