Alors que l’Algérie a examiné, hier, des opportunités dans la FinTech avec Bahreïn, c’est désormais dans le secteur industriel qu’un nouveau pas a été franchi.
Ainsi, le directeur général de l’Agence Algérienne de Promotion des Investissements (AAPI), Omar Rekkache, a officiellement attribué ce lundi un contrat de concession à l’entreprise chinoise JINGDONG STEEL pour un complexe sidérurgique à M’Sila.
En effet, cette décision est intervenue peu après la réunion entre M. Rekkache et une délégation d’hommes d’affaires bahreïniens, conduite par l’ambassadeur Ali Jassem Al Aradi. Les discussions s’étaient alors concentrées sur le développement de la technologie financière en Algérie, marquant l’intérêt croissant du pays pour la diversification économique.
Un projet structurant de 500 millions de dollars
D’une enveloppe globale de 500 millions de dollars, l’investissement chinois a été validé pour une implantation sur 36 hectares dans la zone industrielle de Draâ El Hadja. Le futur complexe devrait produire annuellement 500 000 tonnes de produits sidérurgiques, avec une répartition égale entre le marché local et l’export.
Calendrier et retombées économiques
Le déploiement a été planifié en deux volets :
● Dès 2024 : Lancement de la production de tôles (200 000 tonnes/an)
● Horizon 2026 : Mise en service de l’unité de tubes (300 000 tonnes/an)
Ce projet devrait générer 1 114 emplois directs et près de 2 000 indirects, tout en incluant un important volet de transfert technologique via la création d’un centre de formation dédié.
L’AAPI souligne que cette usine constituera une base industrielle stratégique pour l’acier et les tubes utilisés dans le bâtiment en Afrique du Nord, renforçant ainsi la position de l’Algérie dans ce secteur clé.