L’Organisation non-gouvernementale ( ONG), Amnesty International, vient de publier un communiqué dans lequel elle accuse sans ménage, l’entité sioniste de vouloir entreprendre une « épuration ethnique », dans les territoires occupés en Palestine et particulièrement à Gaza.
En effet, pour cette ONG, la volonté des autorités de sioniste de « vider » Gaza de sa population, constitue une « volonté manifeste » de procéder à une « déportation de masse », ce qui rappelle selon Amnesty International, les heures les plus sombres de l’histoire contemporaine.
Ainsi, AI estime que « les messages de ces tracts ne peuvent être considérés comme un avertissement efficace pour la population civile et attestent une nouvelle fois du fait qu’Israël cherche à déplacer de force les habitants du nord de Gaza ». Ces menaces, précise le document, peuvent s’apparenter au « crime de guerre que représente la sanction collective ».
L’aide humanitaire est « inconditionnelle »
En outre, soutient cette organisation non-gouvernementale, déclarer toute une ville ou une région cible militaire « va à l’encontre du droit international humanitaire ».
« Les attaques doivent en toutes circonstances faire la distinction entre les civils ou les biens à caractère civil et les objectifs militaires, et doivent prendre toutes les précautions possibles pour épargner les civils et les biens à caractère civil », précise Amnesty International dans son communiqué.
Enfin, cette dernière, exige encore une fois des autorités sionistes de « lever sans attendre toutes les conditions concernant la distribution de l’aide humanitaire et permettre à cette aide, y compris au carburant, d’entrer à Gaza en quantités suffisantes pour répondre aux besoins criants de la population », est-il souligné.
« Face à la catastrophe humanitaire sans précédent qui touche la bande de Gaza et s’aggrave de jour en jour, un cessez-le-feu immédiat de toutes parties est indispensable pour permettre aux organisations humanitaires d’acheminer suffisamment d’aide dans ce territoire et de la distribuer en toute sécurité et sans condition », a déclaré Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International.
R.B