Situation politique: Le RCD fait part de ses « inquiétudes »

Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), réitère son appel aux pouvoirs publics de «s’ouvrir» à un dialogue national «sérieux» et inclusif, tout en critiquant le contenu des avant-projets de loi relatifs aux partis politiques, aux associations

Ainsi et lors des travaux sa session mensuelle, lesquels se sont déroulés, hier, vendredi 21 février 2025, le Secrétariat national de cette formation politique, a abordé plusieurs sujets d’actualité nationale et internationale, dont la mise en place «effective» du dialogue inclusif promis par le Président de la République, M.Abdelmadjid Tebboune.

Dialogue national : Les attentes du RCD

En effet et selon communiqué ayant sanctionné ses travaux, le RCD réaffirme que «toute initiative politique sérieuse doit être transparente et orientée vers un changement systémique et démocratique», est-il mentionné. Et de préciser « Nous plaidons depuis toujours pour une approche véritablement inclusive, associant toutes les forces vives du pays afin d’identifier des solutions durables à la crise profonde que traverse la nation», souligne cette formation politique présidée par Atmane Mazouz.

Toutefois, le RCD déplore l’«unanimisme» de certaines formations politiques, au sujet du dialogue national. «il semble que l’objet des têtes à têtes des chefs de partis avec le chef de l’État prennent l’allure de satisfécits sur la politique actuelle et de promesses pour chacun», a fait remarquer le RCD.

Entre «régression» et «remise en cause »

En outre, le Rassemblement pour la culture et la démocratie, a regretté une fois de plus le contenu des avant-projets de loi relatifs aux partis politiques, aux associations et aux assemblées locales. «Leur contenu témoigne d’une volonté manifeste de régression démocratique et de remise en cause des acquis fondamentaux en matière de pluralisme politique et de participation citoyenne», a affirmé le RCD dans son communiqué. Abordant la situation sociale et économique, le RCD alerte sur l’«aggravation des atteintes aux droits sociaux et syndicaux», notamment la «répression» visant les mouvements sociaux, les enseignants et les étudiants en médecine.

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