Le wali de Ghardaïa, M. Abdellah Abi Nouar, a procédé en fin de semaine dernière à l’inspection de plusieurs projets lié au secteur de la culture, notamment dans les communes de Ghardaïa, Bounoura, El Atteuf et Dhaïa Ben Dahoua.
Ainsi, entamant sa visite par la commune de Bounoura, le chef de l’exécutif local, a pris connaissance des travaux de réhabilitation d’une structure qui a subi des dégradations et restée en l’état depuis les graves évènements intercommunautaires de 2014 qui ont causé d’énormes destructions dans plusieurs structures publiques et privées.
Une bonne cadence
En effet, dix ans plus tard, cette belle bâtisse, située sur le grand boulevard du 5 juillet, à l’extérieur des remparts du sublime K’sar de Béni Izguène, est en pleine phase de réhabilitation, d’équipements et d’acquisition d’ouvrages pour intégrer le tissu culturel de la wilaya en tant que bibliothèque de proximité. Dotée d’une enveloppe de 73.000.000,00 DA avec un délai de 70 jours, elle en est à un appréciable taux d’avancement de 90%. Inspectant ses différentes salles, le wali remarquant que les séniors ne disposaient pas d’une salle de lecture a instruit le directeur de la culture d’en prévoir une et de la doter d’une bibliothèque en conséquence.
Deuxième point de la visite, au K’sar d’El Atteuf, à 7 km du chef-lieu de wilaya où la délégation accompagnant le wali a eu à visiter les différentes ailes de la bibliothèque communale dont les travaux qui étaient à l’arrêt, sont en phase de reprise de réalisation. Située dans le quartier d’Assedjlef et dotée d’une enveloppe de 11.817.863,82 DA, elle est en voie de finition et sera réceptionnée à très court terme.





A Bouhraoua, sur les hauteurs de Ghardaïa, c’est une opération de réhabilitation d’une annexe de la bibliothèque, qui a été occupée presque six ans par les forces de sécurité en charge du maintien de l’ordre lors des graves affrontements inter communautaires de 2014 qui ont affecté plusieurs infrastructures. D’une enveloppe de 22.384.848,43 DA, les travaux devront remettre en l’état toutes les salles et les parties communes de la bâtisse en 90 jours, ce qui devrait, selon le porteur du projet, être complètement réalisé et livrée dans quelques jours pour être intégrée dans le patrimoine culturel de la wilaya de Ghardaïa.
Associer le mouvement associatif
Toujours dans la commune de Ghardaïa, 10 km plus au nord vers Laghouat, exactement dans la localité d’Oued Nechou, c’est un projet de réhabilitation d’une bibliothèque rurale ayant subi des actes de vandalisme, de vols et de dégradations qui a fait l’objet de la visite du wali. Dotée d’une enveloppe de 140.000.000,00 DA pour sa remise en état d’activité, elle devra être livrée dans un délai de 60 jours à partir du 05 décembre 2024. « Pour éviter de retomber dans les erreurs du passé, laissant ces structures aux quatre vents, il faudrait travailler avec les associations de ces quartiers, notamment les associations culturelles qui devront être intégrés dans les programmes culturelles comme partenaires d’actions citoyennes participatives » a indiqué le wali au directeur de la culture, Mohamed Nemili.
Vingt km plus loin, dans la commune de Dhaïa Ben Dahoua, c’est le site d’un ancien K’sar tombé en ruines, complètement vidé de ses anciens habitants, qui fait l’objet d’une restauration de la clôture et des portes antiques tout autour du périmètre du vieux K’sar pour un montant de 15.000.000,00 DA.
Les travaux lancés le 12 mai 2024, pour une durée contractuelle de six mois sont à un taux d’avancement de 90 %. Dernier point de la visite, toujours à Dhaïa Ben Dahoua, le projet de réhabilitation du complexe culturel qui a subi des dégradations causées par l’usure du temps et les rudes conditions climatiques de la région agro pastorale. Important lieu culturel de cette importante daïra, le complexe qui fait l’objet d’une opération de réhabilitation pour une enveloppe de 140.000.000,00 DA Dhaïa Ben Dahoua, pour un délai contractuel est de 9 mois à compter du 08 décembre 2024, est complètement à l’arrêt suite au désistement de l’entreprise en charge du projet. « Il faut prononcer la résiliation du marché aux torts exclusifs du contractant » a ordonné le wali, en attendant de conclure avec un autre entrepreneur.