À quelques semaines du lancement effectif de la téléphonie mobile de cinquième génération (5G), les trois opérateurs mobiles activant sur le marché algérien, continuent d’offrir à leurs clients des prestations en deçà des standards internationaux.
Cet état de fait, a été dénoncé par les associations de protection des consommateurs et le «gendarme» des télécommunications en Algérie, à savoir l’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques(ARPCE), a récemment «épinglé» les trois opérateurs mobiles pour leur piètre qualité de service.
Les opérateurs mobiles appelés à se « ressaisir »
Ainsi, ce jeudi 21 août 2025, le ministre des Postes et des Télécommunications, M.Sidi Ali Zerrouki, en a «rajouté une couche», en sommant aussi bien Mobilis, Djezzy et Ooredoo à « se ressaisir» et se conformer au cahier des charges qui leur est imposé par l’État, lors d’une réunion organisée avec les responsables du secteur et le président de l’ARPCE.
Cette réunion, est-il précisé dans le document du département de M.Zerrouki,a été consacrée à l’évaluation de la couverture du téléphone mobile, notamment le long des axes routiers tels que l’autoroute Est-Ouest, à la lumière des instructions précédemment données à cet égard et des projets en cours d’exécution par les opérateurs.
Lors de cette rencontre, le ministre des PTIC, indiqué avoir insisté auprès des trois opérateurs de téléphonie mobile sur la nécessité de remédier aux déficiences constatées en matière de couverture, compte tenu des obligations contenues dans le cahier des charges, et ce, dans un délai de deux mois, sous peine de prendre toutes les mesures nécessaires prévues par la loi, en coordination avec l’ARPCE.
Cette mise en garde, n’est pas la première du genre, puisque son prédécesseur, M.Karim Bibi Triki, avait également sommé les trois opérateurs à plus de «rigueur» dans le respect des standards de qualité de services proposée aux abonnés.