En plus de son implication très active et unanimement saluée par la Communauté internationale, dans l’aboutissement de la cause palestinienne, l’Algérie via sa mission permanente au sein de l’ONU est également engagée sur le front de la lutte contre le terrorisme, notamment en Afrique.
Ainsi, la représentation algérienne à New-York, sous la direction d’Amar Boudjama, a initié, hier, vendredi 21 juin 2024, en collaboration avec la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme une série d’études sur la lutte contre le terrorisme et gestion des frontières en Afrique.
Une expérience éprouvée
Il est vrai que l’Algérie, en sa qualité de coordinateur de la lutte contre le terrorisme de l’Union africaine, a confirmé son engagement dans plusieurs projets continentaux, notamment l’élaboration d’un nouveau plan d’action de l’Union africaine et l’activation du Fonds africain de lutte contre le terrorisme.
En effet et selon une dépêche de l’agence officielle, APS, publiée ce samedi 22 juin, ces études sont basées sur des évaluations complètes menées par la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme entre 2018 et 2023 dans 15 pays africains, et comprennent des recommandations cruciales sur le renforcement de la gestion des frontières.
D’après la même source, cet événement a été consacré à la présentation de deux rapports majeurs intitulés « Contre-terrorisme et gestion des frontières en Afrique : défis fondamentaux et globaux » et « Contre-terrorisme et gestion des frontières en Afrique. Gestion en Afrique : lacunes techniques et de capacités. »
Une « approche globale » plaidée
Lors de son allocution prononcée au début de ces travaux, le chef de la mission algérienne au sein de l’organisation des nations unies, M.Amar Bendjema, a mis l’accent sur « l’urgence » de renforcer la coopération internationale pour faire face à la menace terroriste, la qualifiant de « principale menace à la paix et à la sécurité en Afrique ».
En outre, M.Bendjama, a lors de son intervention, insisté sur la mise en place d’une « approche globale », laquelle serait à même de s’attaque aux « racines du terrorisme » et combatte ses manifestations. » Nous appelons au renforcement des capacités de gestion des frontières, notamment en augmentant les investissements dans les infrastructures, la technologie et les ressources humaines », a-t-il plaidé.
Par ailleurs, il y’a lieu de souligner que cet événement a réuni un groupe d’experts de haut niveau, dont Mme Natalia Germain, Secrétaire générale adjointe et Directrice exécutive de la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, qui a modéré la discussion pour explorer en profondeur les questions soulevées par les deux rapports.