Délaissé depuis des lustres, le centre ville de Draâ El-Mizan, à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de Tizi- Ouzou, bénéficie de nombreuses opérations d’amélioration urbaine.
Après que quelques axes tels celui menant de l’agence postale jusqu’au quartier Ihardiwen, puis celui menant du jardin du centre de la ville jusqu’au CEM Krim Rabah eurent été bitumés ,voilà que d’autres ruelles sont prises en charge.
En effet, en plus de la rénovation des trottoirs, les ruelles allant de la brigade de la gendarmerie nationale, jusqu’au contrebas du stade communal Chahid Mohamed Boumghar, l’avenue de l’Indépendance allant de l’agence Actel jusqu’à l’entrée de l’ex cité Caper rebaptisée «Lotissement Belaouche Mohamed» et bien d’autres sont en travaux.
Entre désagréments et réjouissances
Si ces opérations sont bien accueillies par la population, les désagréments sont nombreux. «Nos activistes sont freinées à cause de ces travaux. On a beau nettoyer mais toujours la poussière arrive dans les assiettes. On appelle les autorités à faire pression sur les entreprises à accélérer la cadence de ces opérations», fulmine un restaurateur d’un ton dépité. Les commerçants du centre ville sont agacés par cette situation qui dure déjà depuis près d’une vingtaine de jours.
De leur côté, les résidents de la cité dite 250 logements sociaux locatifs sont très contents de voir enfin leur revendication aboutir. Il s’agit de l’aménagement de leur quartier. « Nous n’avions jamais cessé d’interpeller les autorités à ce sujet. Vraiment, nous avons souffert durant presque douze ans. Il nous était difficile d’arriver au pas des portes de nos appartements notamment en hiver à cause de la boue . En plus les accès n’étaient pas éclairés. Nous avons même créé une association pour demander un cadre de vie meilleur « , se réjouit un habitant de cette cité tout content en suivant attentivement l’avancement du bitumage des rues de leur quartier.
D’autres opérations au menu
Il est attendu qu’ une opération similaire au contrebas de la cité des squatteurs dite » l’aârouche » car ils avaient occupé ces logements en mai 2001 lors des événements douloureux du printemps noir soit programmée.
Ce tronçon de la route principal est impraticable en hiver quand les eaux pluviales l’obstruent. Même si ces opérations sont à mettre à l’actif des autorités locales et de wilaya , les habitants et les visiteurs attendent la rénovation des habitations du centre ville dont la plupart remontent à l’époque coloniale.
À signaler que Draâ El-Mizan est l’un des premiers arrondissements du département de la Kabylie à l’époque de la colonisation française.
A.O
