Le CEM Krim Rabah, dans la daira de Draâ El-Mizan, au sud de Tizi-Ouzou , est dans un état vétuste. Dans le cas échéant, on ne peut évoquer une simple opération de réhabilitation ou une remise à neuf, mais plutôt l’édification d’une nouvelle structure répondant aux normes en vigueur.
En effet, cet établissement lequel date des premières années post-indépendance, est littéralement en ruines et ne sied guère pour accueillir des élèves. L’idée de son remplacement à été réclamée par tous les directeurs qui se sont succédés à sa tête. « Nous avons déposé un dossier complet avec photos au ministère de l’éducation nationale. Il est vrai que des promesses nous ont été données mais pour le moment le projet est toujours à l’étude », nous confiait un ex directeur en 2018.
Une étude complémentaire exigée
Ainsi et 2023, le projet de son remplacement a été inscrit et même une entreprise a été retenue. Cependant, le projet du futur établissement de type base 6 tarde à être lancé. « L’entreprise allait commencer. Aux dernières nouvelles , nous avons entendu que des études complémentaires de l’état du sol seraient demandées », déplore une source proche de ce dossier.
Il est à signaler que ce nouvel établissement est projeté sur un terrain dans la même enceinte tout en gardant les dortoirs et le réfectoire pour servir encore des années et seront même gardés comment patrimoine.
Il est aussi attendu le lancement d’un autre collège dans la même ville au profit des élèves issus du pôle urbain « 1er novembre 1954 » où sont implantés les 2000-Logements ( AADL et logements sociaux) car le CEM « Moudjahid Ahmed Chihaoui » est surchargé d’autant plus qu’il est implanté au milieu de plusieurs quartiers populaires.
Une structure vieille de 60 ans…
À titre indicatif, le collège Krim Rabah, est l’un des premiers CEM de la wilaya de Tizi-Ouzou. Sa construction remonte aux premières années de l’indépendance avec l’extension du bloc pédagogique de l’ère coloniale. Il est vrai qu’il fut l’un des collèges de la wilaya doté d’internat ( garçons et filles) qui accueillait dans ses dortoirs des élèves venant non seulement de la daira mais aussi de Boghni, de Tizi-Gheniff, de Bounouh, de Maâtkas et même de Makouda.
Cependant, au fil du temps, son état de délabrement est avancé au point où les anciennes salles de cours en préfabriqué et même en dur ont été réformées. Au milieu des années 2000, les dortoirs ont été transformés en salles de cours si bien que durant des années déjà les collégiens suivent leurs études dans des conditions difficiles.
A.O
